Mais on fait ce qu'on peut pour la récupérer, plutôt que râler... (On nous changera pas le Rodolphe, il râle mais, heureusement, il continue !)
Je comptais en avoir fini avec ce sujet, mais je viens de récupérer ce tableau :
- Le boudin KZ "à l'échelle" est celui qui équipe la 4-240-A dont il a été question ces jours-ci ; lui et le boudin classique ont été rapidement remplacés par le "nouveau profil" qui équipe mes 4-130-D/E.
Il donne un état des lieux de ce qu'on trouvait il y a 20 ans : on voit que tout passe, à part Mauduit (trop fin, et son cas est toujours en suspens, car je n'ai toujours pas monté ce fichu tombereau...) et Hobby Technik (roues mises au rebut et remplacées par du KZ).
J'avais oublié la cote K à prendre sur les essieux : distance dos à dos plus épaisseur d'un boudin : elle doit être légèrement inférieure à la cote de protection (disons 0,2 à 0,5 mm). Il y a d'autres considérations dans l'article précité, mais je ne vais pas le recopier.
Cote de protection mini, en FS anglais : 30,25 mm.
Je me permets d'ajouter que mes conclusions rejoignent exactement celles de David Jenkinson, zéroiste anglais connu et attaché à l'exploitation, décédé depuis - voir Gazette de la GOG, mai 1999, "It's probably a matter of detail". Tout simplement parce que ce problème n'a pas trente six solutions...
Pour conclure : pour les amateurs de grands rayons, construire un branchement SNCF tg 0,034, franchissable en pointe à 140 km/h. Le cœur moulé mesure 11 m, soit à l'échelle environ 25 cm, avec tolérance réelle 2 mm - on vous accordera 1/20 mm !
Et pour ceux qui aiment, en voie normale, les petits rayons, la solution définitive, vue par l'ami Valdi Toffoletti :
Il faut dire que chaque étape est expliquée minutieusement avec photo à l'appui (à l'Allemande…) et cette aiguille vignole code 143 a une gueule d'enfer…. Mais bon, celà m'a définitivement convaincu qu'en ce qui me concerne, sauf à être doué de doué, il ne faut pas s'y brûler les doigts.