Bernard Bayle a écrit : 24 mars 2024, 18:24
parsifal a écrit : 24 mars 2024, 17:41
Je suis d'accord avec toi Bernard mais il faut savoir que pour rentabiliser une production plastique il faut sortir 800 exemplaires minimum.
Il faut trouver les 800 amateurs ,un peu moins si certains font l'acquisition de plusieurs exemplaires.
S'il y a des modifications a effectuer suite au contrôle du premier jet qui obligent à rectifier le moule ,ce n'est pas une chose négligeable qui va engendrer des coûts.
Donc pour qu'une fabrication plastique soit rentabilisée au mieux ,il faut vendre tous les exemplaires et éviter les reprises de moules.
Pour une fabrication laiton ,ces contraintes sont atténuées.
Par contre je suis pour le matériel remorqué en plastique .Il est plus facile de vendre 800 voitures ou wagons que la même quantité de locomotives.
Oui mais en corrélation avec ce qui est dit ci-dessus, c'est peut-être plus facile de trouver 600/700 clients pour une locomotive à 700 balles (cf BB 67000 CHREZO) que d'en trouver 100 à 3500 balles le bout....
Il m'arrive souvent de visionner des vidéos british : c'est incroyable le nombre de matériels Dapol et Heljan qui circulent...Eux ont visiblement franchi le pas.
Ne nous emballons pas, le marché français est encore très loin derrière le marché britannique en nombre d'amateur et donc de vente de matériel.
Le marché britannique en ne prenant en compte que les membres de la Gauge O guild, c'est...5500 membres contre moins de 500 inscrits au Cercle du Zéro en France!
Normal dans ces conditions que des boites comme Heljan, Dapol et autres, arrivent à vendre et à amortir des modèles dans de bonne conditions.
Sauf erreur et sans vouloir parler à la place de Joël, la souscription de sa 67000 a dépassé les 250 exemplaires (peut être plus à l'heure actuel).
Suivant quantité envisagée de production, Il reste à trouver 450/550 acheteurs...ce qui viendra lors de la sortie du modèle à n'en pas douter.
Mais on ne peut pas dire que cela soit facile de trouver 700/800 acheteurs en France et il n'est pas forcement plus facile de vendre 800 voitures ou wagons que 700 locos, les amateurs privilégiant toujours les engins moteurs.
Peut être aussi que pour le laiton monté, en dehors des tarifs, il y a le phénomène que toutes (ou presque) des grandes séries intéressantes d'engins moteurs ont fait l'objet d'une reproduction depuis 40 ans...et que, autre facteur, malheureusement le nombre d'amateur à tendance à disparaitre.
Reste dorénavant à reproduire des séries certes intéressantes mais en moins grande quantité.