Je suis également conscient que le français n'est pas une langue toujours facile à respecter de par ses règles complexes et ses (trop) nombreuses exceptions et que par ailleurs, pour des raisons diverses, chacun n'a pas reçu le même niveau d'instruction.
Je dois, également, à l'honnêteté de reconnaître que mes propres écrits ne sont pas exempts de fautes, qui ne sont pas toujours de simples coquilles.
Mais à la lecture de la presse, ce qui est loin d'être ma tasse de thé, je me demande si la profession de correcteur existe encore.
La publication leader dans notre discipline, à savoir ce bon vieux LR, n'échappe pas à la règle. Depuis bien des mois, voire des années, pas un numéro sans mot manquant (conjonction oubliée, voire fin de phrase tronquée) pluriel mal accordé ou erreur de temps dans une conjugaison. À croire que personne ne relit ni ne vérifie la mise en page avant la mise sous presse, tellement certaines fautes sont criardes, alors que le moindre correcteur orthographique automatique de base aurait détecté une anomalie.
Personnellement c'est ce qui suit, trouvé dans le numéro de mai 2018 (dernier item de la liste), qui m'a déclenché ce coup de gueule, certes inutile mais salutaire pour le fidèle lecteur que je suis (depuis bientôt 40 ans) et qui continue à dépenser 7,50 € chaque mois (l'équivalent de 50.00 Fr) … jusqu'à quand ?
Et tant pis si je passe pour un vieux c**.
