Le plan ci-dessus représente l'état d'origine, avec un cône Nord. La double équerre extérieure est destinée à assurer le déplacement du cône mobile sans entraîner de course excessive de la noix sur la vis sans fin à l'extrémité de la main courante. Ne pas confondre les bras de la double équerre (en tiretés) du doigt de commande de l'échappement (plus fin de section) monté sur l'axe du bas.
Je ne sais toujours pas ce qu'est la pièce située 320 mm en arrière de l'axe de l'échappement ? Un autre mystère, l'espèce de "camembert" qui ressemble à un contrepoids, encore plus en arrière ? Peut-être y avait-il à l'origine un étouffoir sur le surchauffeur, et ce serait un contrepoids qui en équilibrerait les volets ? Tout ceci semble avoir disparu par la suite... La grande majorité des autres éléments apparaissant sur ce plan sont des accessoires de la pompe à air.
Sur le plan, le cône Nord est dans sa position de serrage maximal, avec la noix tout en arrière : on peut supposer que la vis a un pas à droite. Voici le dessin d'un cône N, cette fois un peu desserré :

- En hachures, la couronne du souffleur.
Et le trèfle P.L.M. qui a dû le remplacer :

- Pièce mobile du trèfle.
Quand on serrait un cône, il y avait à la fois rétrécissement du jet de vapeur et élévation de la sortie de cette dernière, qui ne remplissait plus convenablement la cheminée. Inconvénients éliminés par le trèfle, qu'on serrait en abaissant la pièce mobile. En fait, on pouvait remplacer simplement le cône par un trèfle en adoptant un pas à gauche sur la vis sans fin (il fallait bien sûr que le serrage s'obtienne par le même geste dans l'abri).
Enfin, un Lemaître :
Les six tuyères extérieures sont fixes, seule la poire vient obturer plus ou moins le conduit central. le serrage de l'échappement d'obtenait de nouveau en remontant la poire, il fallait remettre une vis sans fin à pas à droite...
Enfin il est bien connu (peut-être plus de nos jours...) que toutes ces pièces mobiles ne servaient pas à grand chose et qu'une fois l'échappement réglé on n'y touchait plus. Les échappements réellement modernes et efficaces (Kylchap) étaient fixes.
On peut se demander aussi pourquoi les 140-C avaient reçu un Lemaître alors qu'à l'Etat toutes les autres séries (quand leur échappement était modernisé... ce qui n'était pas toujours le cas, autre mystère, voir aussi les 141-C !) avaient reçu divers types de Kylchap.
Puisqu'il est question ici de 140-K, ceux qui sont tentés par cette transformation n'omettront pas de supprimer les secouettes sous l'abri, les bécanes du P.L.M. n'en avaient point... Tout ça pour des économies infimes de charbon, au prix d'efforts supplémentaires pour le chauffeur.