Forum du Zéro

Jean a écrit : ↑24 mars 2024, 14:05 Et au moins, le modèle a le mérite d'être fait,pas comme les futures ex CC 65500 T.M qui semblent prendre le chemin des oubliettes!

Ben ça , ça n’est pas la faute à l’entrepreneur mais bien l’absence d’intérêt du public
Et je me demande si un autre modèle aurait encore du succès aujourd’hui

Jean a écrit : ↑24 mars 2024, 14:05 Et au moins, le modèle a le mérite d'être fait,pas comme les futures ex CC 65500 T.M qui semblent prendre le chemin des oubliettes!

Il est où le mérite ? D'exister avec une interprétation personnelle ?
Je pense aussi que les CC 65500 passeront aux oubliettes. Au moins elles auront le mérite d'être sans erreur....

nono680 a écrit : ↑24 mars 2024, 14:25 Ben ça , ça n’est pas la faute à l’entrepreneur mais bien l’absence d’intérêt du public
Et je me demande si un autre modèle aurait encore du succès aujourd’hui

Et c'est bien là que se joue le devenir de tous ces futurs hypothétiques modèles. Aujourd'hui, une part importante de la clientèle ne veut plus souscrire mais acheter sur étagère. Les entrepreneurs qui n'auront pas suffisamment de trésorerie y laisseront la peau... (mais je ne fais que me redire).
L'avenir (s'il y en a un) est au plastique bien moins cher, je connais même un entrepreneur laitonneux qui en est convaincu...

Il y a certes le doute qui plane désormais sur les souscriptions, mais je pense que le prix unitaire des grosses bécanes en laiton RTR (3250 +/- 250 €), même s'il est remarquablement fixe depuis 10 ans, ne s'accommode plus de la baisse du pouvoir d'achat des actifs, et même des retraités.

Je suis d'accord avec toi Bernard mais il faut savoir que pour rentabiliser une production plastique il faut sortir 800 exemplaires minimum.
Il faut trouver les 800 amateurs ,un peu moins si certains font l'acquisition de plusieurs exemplaires.
S'il y a des modifications a effectuer suite au contrôle du premier jet qui obligent à rectifier le moule ,ce n'est pas une chose négligeable qui va engendrer des coûts.
Donc pour qu'une fabrication plastique soit rentabilisée au mieux ,il faut vendre tous les exemplaires et éviter les reprises de moules.
Pour une fabrication laiton ,ces contraintes sont atténuées.
Par contre je suis pour le matériel remorqué en plastique .Il est plus facile de vendre 800 voitures ou wagons que la même quantité de locomotives.

cdz183 a écrit : ↑24 mars 2024, 17:02 Il y a certes le doute qui plane désormais sur les souscriptions, mais je pense que le prix unitaire des grosses bécanes en laiton RTR (3250 +/- 250 €), même s'il est remarquablement fixe depuis 10 ans, ne s'accommode plus de la baisse du pouvoir d'achat des actifs, et même des retraités.

Bien d'accord là-dessus et c'est bien là que le bât blesse, entre autres vicissitudes...

parsifal a écrit : ↑24 mars 2024, 17:41 Je suis d'accord avec toi Bernard mais il faut savoir que pour rentabiliser une production plastique il faut sortir 800 exemplaires minimum.
Il faut trouver les 800 amateurs ,un peu moins si certains font l'acquisition de plusieurs exemplaires.
S'il y a des modifications a effectuer suite au contrôle du premier jet qui obligent à rectifier le moule ,ce n'est pas une chose négligeable qui va engendrer des coûts.
Donc pour qu'une fabrication plastique soit rentabilisée au mieux ,il faut vendre tous les exemplaires et éviter les reprises de moules.
Pour une fabrication laiton ,ces contraintes sont atténuées.
Par contre je suis pour le matériel remorqué en plastique .Il est plus facile de vendre 800 voitures ou wagons que la même quantité de locomotives.

Oui mais en corrélation avec ce qui est dit ci-dessus, c'est peut-être plus facile de trouver 600/700 clients pour une locomotive à 700 balles (cf BB 67000 CHREZO) que d'en trouver 100 à 3500 balles le bout....

Il m'arrive souvent de visionner des vidéos british : c'est incroyable le nombre de matériels Dapol et Heljan qui circulent...Eux ont visiblement franchi le pas.

Bernard Bayle a écrit : ↑24 mars 2024, 18:24

parsifal a écrit : ↑24 mars 2024, 17:41 Je suis d'accord avec toi Bernard mais il faut savoir que pour rentabiliser une production plastique il faut sortir 800 exemplaires minimum.
Il faut trouver les 800 amateurs ,un peu moins si certains font l'acquisition de plusieurs exemplaires.
S'il y a des modifications a effectuer suite au contrôle du premier jet qui obligent à rectifier le moule ,ce n'est pas une chose négligeable qui va engendrer des coûts.
Donc pour qu'une fabrication plastique soit rentabilisée au mieux ,il faut vendre tous les exemplaires et éviter les reprises de moules.
Pour une fabrication laiton ,ces contraintes sont atténuées.
Par contre je suis pour le matériel remorqué en plastique .Il est plus facile de vendre 800 voitures ou wagons que la même quantité de locomotives.

Oui mais en corrélation avec ce qui est dit ci-dessus, c'est peut-être plus facile de trouver 600/700 clients pour une locomotive à 700 balles (cf BB 67000 CHREZO) que d'en trouver 100 à 3500 balles le bout....

Il m'arrive souvent de visionner des vidéos british : c'est incroyable le nombre de matériels Dapol et Heljan qui circulent...Eux ont visiblement franchi le pas.

Ne nous emballons pas, le marché français est encore très loin derrière le marché britannique en nombre d'amateur et donc de vente de matériel.
Le marché britannique en ne prenant en compte que les membres de la Gauge O guild, c'est...5500 membres contre moins de 500 inscrits au Cercle du Zéro en France!
Normal dans ces conditions que des boites comme Heljan, Dapol et autres, arrivent à vendre et à amortir des modèles dans de bonne conditions.
Sauf erreur et sans vouloir parler à la place de Joël, la souscription de sa 67000 a dépassé les 250 exemplaires (peut être plus à l'heure actuel).
Suivant quantité envisagée de production, Il reste à trouver 450/550 acheteurs...ce qui viendra lors de la sortie du modèle à n'en pas douter.
Mais on ne peut pas dire que cela soit facile de trouver 700/800 acheteurs en France et il n'est pas forcement plus facile de vendre 800 voitures ou wagons que 700 locos, les amateurs privilégiant toujours les engins moteurs.
Peut être aussi que pour le laiton monté, en dehors des tarifs, il y a le phénomène que toutes (ou presque) des grandes séries intéressantes d'engins moteurs ont fait l'objet d'une reproduction depuis 40 ans...et que, autre facteur, malheureusement le nombre d'amateur à tendance à disparaitre.
Reste dorénavant à reproduire des séries certes intéressantes mais en moins grande quantité.

Bonjour,

Je ne partage pas forcément cet avis. Dans le cercle d'amateur que je connais, certes on aime les engins moteurs, mais on aimerait bien trouver des wagons courants en plastique à des prix de l'ordre de 200/250 euros par exemple, et compatible avec des époques plus récentes que le III/début IV.
J'ai acheté 11 trémies AMJL, je l'ai fait parce que ça fait parti de mes wagons favoris, mais clairement ce n'est pas quelque chose que je vais refaire de sitôt. À 600 euros le wagon, je vais me limiter à 2-3 exemplaires si j'en ai besoin pour me composition (exit donc les coups de folie).

Pour les locomotives, j'ai participé pour les deux 67200 CHREZO. A voir à la sortie, mais 1 ou 2 de plus ne sont pas exclus pour renumérotation (pour avoir deux bleus par exemple avec les trémies).
Mais là aussi, ce n'est pas quelque chose que je ferais avec du laiton. J'ai deux 67400, réservés tardivement car annoncés bien après 90% du programme. J'en aurais bien rajouté un 3e (corail+), mais hélas deux étaient la limite à ce moment là niveau raison pour les finances.

Donc le coût joue beaucoup, et aussi l'annonce / l'anticipation des versions / programmes. Plus c'est tardif et fait rapidement, plus c'est compliqué de multiplier les achats.

Romain

Comme certains producteurs l'ont bien expliqué il n'est pas si facile que cela de vendre 800 matériels moteurs en France. Il reste encore des 140C !
Cependant il faudrait peut-être aussi que les projets ne soit pas uniquement Franco Français...
De nombreuses machines ont circulé sur les réseaux voisins (Suisse, Allemagne, Luxembourg, Belgique...etc etc).
Alors pourquoi ne pas s'intéresser à ces matériels qui permettrait peut-être plus facilement d'atteindre le volume de production nécessaire ?
Et c'est vrai aussi pour les voitures et les wagons. A l'exemple des réfrigérants de rail 43 qui ont pu être produit car les " étrangers " ce sont aussi portés acquéreurs !