Concerne les réseaux ayant existé pour lesquels vous possédez une carte postale ou une photo, qui donne envie de le reproduire à notre échelle. Merci d'indiquer la région dans le titre des nouveaux sujets.
La première fois que j'ai vu la R568, c'était à Conflans. C'est aussi lors de cette visite inopinée aux ateliers de la Citev avec mon père que j'ai rencontré Jean Clavequin. Un sacré bonhomme!
Je l'ai revu à plusieurs reprises garée froide à Capdenac.
J'ai eu la chance de la voir tracter une rame de marchandise pour son train d'essai (devant valider sa vente à Andrew Cook) une matinée glacée de mars 2006. Quel bonheur de voir cette vapeur tracter une jolie rame dans un magnifique panache de vapeur....ça a fait de sublimes photos!!! (et de beaux souvenirs).
Romain Proux-Lafond
"Bienheureux les fêlés, car ils laisseront passer la lumière" (M. Audiard)
Bonjour à tous.
Je trouve ce sujet sympathique car il ravive des souvenirs d'enfance, comme la madeleine de Proust, et qui sont bien souvent à l'origine de notre passion.
Mes premiers souvenirs sont attachés au Paris-Brest des années 50 qui m’emmenait à Lamballe afin de gagner Erquy pour les vacances.
Je revis encore l’excitation qui m'animait en montant les marches de la gare du Maine (aujourd'hui Montparnasse) où les accompagnants devaient acheter des tickets de quai... S'agissait-il d'un train normal ou d'un supplémentaire ? Dans le premier cas, je regardais si au centre de la rame, je n'apercevais pas la livrée bleue d'un wagon restaurant car dans ce cas, le plaisir du voyage serait à son comble. Dans le second, nous étions bons pour des sandwiches achetés sur le quai de la gare du Mans pendant le long relais 2D2-vapeur. Et puis, juste avant le départ de Paris, il y avait l'annonce du train qui égrenait le nom de toutes les gares qu'il allait desservir ; le cœur battait fort...
A l'arrivée en Bretagne, après deux locomotives vapeur et de longs moments passés à se pencher aux fenêtres, nous étions couverts de suie et bons pour une belle toilette...
Après cette évocation personnelle, je voudrais rapporter une courte histoire que j'ai lue et adorée dans une revue que je ne parviens plus à retrouver ; si cela évoque quelque chose à quelqu'un, je le remercie d'avance. Je la raconte comme je l'ai perçue.
Il s’agit de l’histoire vraie de deux garçonnets que les parents envoient en vacances dans la région de Guérande je crois, dans les années 50.
Les parents les mettent dans le train le matin à Montparnasse et ils doivent descendre au Mans pour prendre un autorail omnibus en correspondance jusqu’à la petite gare finale où les attend une tante.
Arrivés au Mans, ils descendent du rapide et se postent en attente sur le quai lorsque leur attention est captée par une 241 P qui manœuvre près d’eux.
Scotchés par le spectacle du monstre, ils n’entendent pas l’annonce de l’autorail qui arrive.. et repart sans eux.
Lorsqu'ils s'en rendent compte, penauds et éplorés, ils s’approchent d’un chef de gare pour lui expliquer leur infortune.
Ils sont très gentiment pris en charge par le brave homme qui les console comme il peut, les gâte un peu, et qui appelle la gare où ils sont normalement attendus afin de pouvoir rassurer la tante (il n’y a pas de portables…). Après quelques heures d'attente il sont mis dans l’autorail suivant et confiés au chef de train qui les chouchoute à son tour jusqu’à l’arrivée, où un sermon les attend…
I had thought that the closest I'd be to having a Garratt at the front of my train would be to place my model on the dashboard as I drove around, seen here at a coal mine near Lithgow. Years later I had the real one at the same location, to turn it on the triangle for a tourist train.
Vu hier dans le sud ouest, suite a un rupture d'attelage...., une idée pour rafraichir ( avec des packs d'eau minérale) les convois en ces temps de canicule.....
un petit oubli
zoom un petit oubli
PS sans le "j" https://s-philippe-zeroval.pagesperso-orange.fr/