Bonjour,
pour ma part, je pense que ce n'est pas si mal vu, sachant qu'à Meursault on est en terre de "chardonnay" où l'on a pour règle ancestrale de planter les "piquets" à distance de 1,5 m, les uns des autres, dans le sens du "rang", chaque rang étant en général séparé de son voisin "d'en face" par une distance de 1 à 1,20m
(et donc, 3,5 et 3 cm à notre échelle).
Et le mode de taille
"en guyot simple" que l'on y pratique traditionnellement, fait qu'on ne garde là encore, généralement, qu'une seule baguette de six à douze yeux "par pied", laquelle est attachée à un courson et un fil de fer,le tout de façon que cette baguette ne soit pas à plus de 50 cm de hauteur et la vigne, une fois taillée, à pas plus d'un mètre
(toutes ces distances étant, bien entendu définies pour faire face à la gelée, mais aussi en pensant à la peine des vendangeurs, puisqu'on est en principe sur la "côte").
Ce qui donne en perspective, à peu près cela :
dessin extrait du "dictionnaire du vin en ligne
En pensant alors qu''après l'émpamprage et la taille de printemps, chaque pied ne portera plus, par la force des choses, que 5 à 6 grappes qui pourront prendre le soleil du fait qu'on aura taillé par le haut et retiré les feuilles pouvant (lui) faire écran.
Mais aussi que l'opération a cours souvent jusqu'au mois de juin, de sorte qu'à certain moment, les vignes pourront très bien être plus "touffues" qu'à d'autres.
Bref, à mon modeste avis, je pense encore une fois, que celles que l'on nous a montré ont gagné le droit d'être reconnues comme des "bourguignonnes" de Meursault
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Jean-Pierre
