Je n'ai pas envisagé jusqu'à ce jour d'entrer dans les ordres... même si la situation actuelle donne un avant goût de la clôture !
(Si vous ne voyez pas la zone adhérent, mettez à jour vos coordonnées CDZ dans le Panneau de l'Utilisateur et prévenez l'admin)
4-130-D et 4-130-E ex PO
-
- Platinum
- Messages : 711
- Enregistré le : 12 avr. 2020, 06:44
- Localisation : Bretagne
- A été remercié : 24 fois
Re: 4-130-D et 4-130-E ex PO
- jld31250
- Platinum
- Messages : 984
- Enregistré le : 04 janv. 2015, 19:18
- A remercié : 3 fois
- A été remercié : 26 fois
Re: 4-130-D et 4-130-E ex PO
et ben, des imperfections comme çà, j'en veux tous les jours sur mes propres montages.
Une question, comment coudes tu les tubes des éléments de surchauffe (et déjà c'est des tubes ou des joncs???) il ne semblent pas un poil écrasés. sur un aussi petit angle, je ne sais pas faire…
et bravo (si çà a encore un sens après toutes les exclamations des collègues !)
merci
Une question, comment coudes tu les tubes des éléments de surchauffe (et déjà c'est des tubes ou des joncs???) il ne semblent pas un poil écrasés. sur un aussi petit angle, je ne sais pas faire…
et bravo (si çà a encore un sens après toutes les exclamations des collègues !)
merci
---------------------------
Jean-Luc (revel 31250)
Jean-Luc (revel 31250)
-
- Platinum
- Messages : 711
- Enregistré le : 12 avr. 2020, 06:44
- Localisation : Bretagne
- A été remercié : 24 fois
"Tubes"
Ce sont des joncs, pas des tubes ; pour ces derniers, je pense que ce serait l'écrasement sans recours...
Du 0,9, ça se fait rare, on est en train de nous priver de pas mal de diamètres (0,9 ; 1,6 ; 1,7 je crois). J'ai encore un peu de stock, je l'utilise maintenant avec parcimonie. Si quelqu'un sait où en trouver ?
Pour la plupart des surchauffeurs, 0,9 est le meilleur diamètre, si on n'en trouvait plus il faudrait passer à 1 (0,8, c'est vraiment trop maigre). Ici, c'est un Houlet sur la 240 (2 tubes concentriques dans chaque gros tube à fumée, mais ça ne se voit pas), un Schmidt A banal (4 tubes dans chaque gros tube, avec boucle de retour, le même que sur la 4-230-G-353) sur les 130.
Comment ? Avec des pinces, une à cintrer avec un bec conique rond et un bec conique creux, dont j'ai gradué les becs pour pouvoir retrouver les réglages, une à becs ronds, une à becs plats. C'est assez casse pieds, et il est difficile d'éviter totalement les marques, je n'y arrive pas. Comme il y a pas mal de "tubes", on met les plus moches dans les endroits les moins visibles !
J'ai - peut-être, je ne sais plus trop - ajouté un gabarit fait de tiges soudées à travers une plaque de laiton.
Du 0,9, ça se fait rare, on est en train de nous priver de pas mal de diamètres (0,9 ; 1,6 ; 1,7 je crois). J'ai encore un peu de stock, je l'utilise maintenant avec parcimonie. Si quelqu'un sait où en trouver ?
Pour la plupart des surchauffeurs, 0,9 est le meilleur diamètre, si on n'en trouvait plus il faudrait passer à 1 (0,8, c'est vraiment trop maigre). Ici, c'est un Houlet sur la 240 (2 tubes concentriques dans chaque gros tube à fumée, mais ça ne se voit pas), un Schmidt A banal (4 tubes dans chaque gros tube, avec boucle de retour, le même que sur la 4-230-G-353) sur les 130.
Comment ? Avec des pinces, une à cintrer avec un bec conique rond et un bec conique creux, dont j'ai gradué les becs pour pouvoir retrouver les réglages, une à becs ronds, une à becs plats. C'est assez casse pieds, et il est difficile d'éviter totalement les marques, je n'y arrive pas. Comme il y a pas mal de "tubes", on met les plus moches dans les endroits les moins visibles !
J'ai - peut-être, je ne sais plus trop - ajouté un gabarit fait de tiges soudées à travers une plaque de laiton.
-
- Platinum
- Messages : 711
- Enregistré le : 12 avr. 2020, 06:44
- Localisation : Bretagne
- A été remercié : 24 fois
Appendices chaudière
Pour tous ces appendices, rien n'existait. Les quelques pièces du commerce (KZ) n'ont pas le bon diamètre, ou pas la bonne hauteur...
Peut-être maintenant une sablière pour la 4-230-G Sans Pareil ?
Tout est usiné dans la masse. Les intersections avec la chaudière sont obtenues avec un "Fly Cutter" (Otelo), plus pratique que les montages que j'avais faits auparavant avec un plateau tournant.
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, les cheminées ont le même diamètre. Il faut bien sûr faire très attention à leur profil (dessins à l'échelle O x 10). On poursuit l'usinage aussi bas que possible, ensuite il faut finir à la fraise et à la lime...
En même temps que l'on fait l'alésage conique de la cheminée, il est bon de fabriquer un cône mâle de même angle (sans toucher au réglage angulaire du chariot) qui servira de cône Morse pour reprendre la cheminée sur le tour. Très utile !
La sablière ne pose pas problème, usinée en deux parties.
Pour le dôme, ne voulant pas le fixer par en dessous au travers de la chaudière, j'ai monté un pivot vissé sur la chaudière, le dôme y sera maintenu latéralement par les deux robinets de prise de vapeur, qui par chance ne sont pas dans l'axe du dôme (en attendant par un pion).
Le profil, là aussi, doit être aussi bien respecté que possible.
Je renvoie aux articles de Jean Claude Ragot sur ces questions, parus dans Histoire d'O, plus qu'utiles...
Enfin, la cuvette des soupapes. Le sifflet est de KZ, les soupapes maison, pour la cuvette j'ai pour une fois une photo en cours d'usinage.
Erreur de ma part : les soupapes devraient être exactement dans l'axe transversal de la cuvette et non comme ici légèrement en arrière.
Une fois la machine sur les rails... tant pis, je ne les recommence pas. Pas pour le moment du moins, il arrive que ce genre d'approximations me devienne à la longue insupportable...
Peut-être maintenant une sablière pour la 4-230-G Sans Pareil ?
Tout est usiné dans la masse. Les intersections avec la chaudière sont obtenues avec un "Fly Cutter" (Otelo), plus pratique que les montages que j'avais faits auparavant avec un plateau tournant.
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, les cheminées ont le même diamètre. Il faut bien sûr faire très attention à leur profil (dessins à l'échelle O x 10). On poursuit l'usinage aussi bas que possible, ensuite il faut finir à la fraise et à la lime...
En même temps que l'on fait l'alésage conique de la cheminée, il est bon de fabriquer un cône mâle de même angle (sans toucher au réglage angulaire du chariot) qui servira de cône Morse pour reprendre la cheminée sur le tour. Très utile !
La sablière ne pose pas problème, usinée en deux parties.
Pour le dôme, ne voulant pas le fixer par en dessous au travers de la chaudière, j'ai monté un pivot vissé sur la chaudière, le dôme y sera maintenu latéralement par les deux robinets de prise de vapeur, qui par chance ne sont pas dans l'axe du dôme (en attendant par un pion).
Le profil, là aussi, doit être aussi bien respecté que possible.
Je renvoie aux articles de Jean Claude Ragot sur ces questions, parus dans Histoire d'O, plus qu'utiles...
Enfin, la cuvette des soupapes. Le sifflet est de KZ, les soupapes maison, pour la cuvette j'ai pour une fois une photo en cours d'usinage.
Erreur de ma part : les soupapes devraient être exactement dans l'axe transversal de la cuvette et non comme ici légèrement en arrière.
Une fois la machine sur les rails... tant pis, je ne les recommence pas. Pas pour le moment du moins, il arrive que ce genre d'approximations me devienne à la longue insupportable...
-
- Platinum
- Messages : 711
- Enregistré le : 12 avr. 2020, 06:44
- Localisation : Bretagne
- A été remercié : 24 fois
-
- Platinum
- Messages : 711
- Enregistré le : 12 avr. 2020, 06:44
- Localisation : Bretagne
- A été remercié : 24 fois
Tablier
Moins simple qu'il n'y paraît, vu le nombre de points qui doivent s'ajuster au châssis, à la chaudière...
En maillechort de 0,5, pour la rigidité. Les supports sont un pensum, formés de deux cornières reliées par un triangle riveté, j'ai dû usiner un support pour leur montage. J'aurais mieux fait de les usiner dans la masse (voir 30-R Gutelle) au prix d'un petite simplification...
Les "rivets" sont en fil de 0,6, trop raide (j'aurais dû prendre du 0,5 plus souple, plus pour le montage que pour le résultat final). Ils ne sont pas encore tous calibrés.
Les injecteurs sont des Friedmann de KZ. Ils s'adaptent exactement aux supports issus du plan, comme quoi le respect de l'échelle...
Pour la petite poignée (qui me narguait depuis longtemps sur les photos), j'ai utilisé du fil de laiton souple de 0,5 vendu chez l'Octant en bobine. C'est le seul, à ma connaissance, qui supporte l'écrasement nécessaire à ses extrémités. Je l'utilise beaucoup : faux rivets en fil, vrais rivetages où son comportement à l'écrasement est parfait, pions provisoires...
Les extrémités inférieures des marchepieds et supports d'injecteur devront être reliées au châssis par des "jambes de force" (est-ce le terme approprié ?), accessoires fort contrariants. Ils sont rivetés aux marchepieds (pas le choix, hélas) mais côté châssis je suis toujours à la recherche d'une solution... Boulons M 0,7, mais ils supportent mal les démontages ? Je songe aussi à des goupilles coniques issues d'une tige hexa de 1, à essayer...
Si quelqu'un avait la solution, je lui en serais infiniment obligé...
(à suivre... quand l'abri, en cours, aura suffisamment avancé)
En maillechort de 0,5, pour la rigidité. Les supports sont un pensum, formés de deux cornières reliées par un triangle riveté, j'ai dû usiner un support pour leur montage. J'aurais mieux fait de les usiner dans la masse (voir 30-R Gutelle) au prix d'un petite simplification...
Les "rivets" sont en fil de 0,6, trop raide (j'aurais dû prendre du 0,5 plus souple, plus pour le montage que pour le résultat final). Ils ne sont pas encore tous calibrés.
Les injecteurs sont des Friedmann de KZ. Ils s'adaptent exactement aux supports issus du plan, comme quoi le respect de l'échelle...
Pour la petite poignée (qui me narguait depuis longtemps sur les photos), j'ai utilisé du fil de laiton souple de 0,5 vendu chez l'Octant en bobine. C'est le seul, à ma connaissance, qui supporte l'écrasement nécessaire à ses extrémités. Je l'utilise beaucoup : faux rivets en fil, vrais rivetages où son comportement à l'écrasement est parfait, pions provisoires...
Les extrémités inférieures des marchepieds et supports d'injecteur devront être reliées au châssis par des "jambes de force" (est-ce le terme approprié ?), accessoires fort contrariants. Ils sont rivetés aux marchepieds (pas le choix, hélas) mais côté châssis je suis toujours à la recherche d'une solution... Boulons M 0,7, mais ils supportent mal les démontages ? Je songe aussi à des goupilles coniques issues d'une tige hexa de 1, à essayer...
Si quelqu'un avait la solution, je lui en serais infiniment obligé...
(à suivre... quand l'abri, en cours, aura suffisamment avancé)
Re: 4-130-D et 4-130-E ex PO
Avec le tablier ça devient de plus en plus chouette !
Une vue avec la chaudière ?
Une vue avec la chaudière ?
-
- Platinum
- Messages : 711
- Enregistré le : 12 avr. 2020, 06:44
- Localisation : Bretagne
- A été remercié : 24 fois
Re: 4-130-D et 4-130-E ex PO
C'était avant les marchepieds, actuellement l'embiellage est démonté, ça ne donnerait pas mieux.
Patiente un peu, la prochaine sera avec l'abri et on aura la silhouette complète...
Et, promis, je remonterai aussi les cylindres pour la photo.
-
- Platinum
- Messages : 711
- Enregistré le : 12 avr. 2020, 06:44
- Localisation : Bretagne
- A été remercié : 24 fois
Re: 4-130-D et 4-130-E ex PO
Bon,voilà la suite. Je n'en suis pas vraiment satisfait, mais puisque j'ai commencé ce fil... Avec chaudière et cylindres, comme promis. Je n'ai pas remonté les commandes de purgeurs, trop fragiles.
(à suivre : les châssis de tenders... dans quelque temps !)
P.S. quelqu'un aurait-il de la doc sur les chronotachymètres Hausshaëlter ? A part une image "collatérale" sur un des plans de 130 et la photo dans "La locomotive à vapeur, comment ça marche" (éd. LR) je suis fort dépourvu. Déjà cherché sur internet bien entendu... on a le privilège de travailler dans un domaine où internet reste souvent coi, ça doit devenir rare à notre époque !
(à suivre : les châssis de tenders... dans quelque temps !)
P.S. quelqu'un aurait-il de la doc sur les chronotachymètres Hausshaëlter ? A part une image "collatérale" sur un des plans de 130 et la photo dans "La locomotive à vapeur, comment ça marche" (éd. LR) je suis fort dépourvu. Déjà cherché sur internet bien entendu... on a le privilège de travailler dans un domaine où internet reste souvent coi, ça doit devenir rare à notre époque !
Modifié en dernier par BERTHELEMY le 03 juil. 2020, 21:12, modifié 2 fois.