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Voiture PO 1850
Re: Voiture PO 1850
Les premiers pas dans le montage de la cabine.
Je relis mon dossier de 2016 de réalisation de la cabine. Les deux premières pages, un peu comme le sommaire de cette partie du dossier, décrivent l’ordre dans lequel doit se dérouler différentes étapes du montage. Il y en a un peu plus d’une vingtaine. Je les relis plusieurs fois pour me remémorer ce dont il est question avec parfois des problèmes de compréhension. Je fais confiance à ce document que j’avais pris soin de mettre à jour.
La structure de la caisse, notamment les quatre faces, s’appuie sur une armature basse, faite en plats d’épaisseur 0.8 et une armature haute en 0.4, cette dernière issue de photogravure. Les faces avant, arrière et latérales ont des courbures complexes, pour lesquelles seule la photogravure m’a permis d’atteindre la précision nécessaire à leur montage.
La première étape décrit l’armature basse, un cadre rectangulaire horizontal. C’est un élément de structure sur lequel viendra s’ajuster de grandes pièces issues de photogravure. Il faut donc la réaliser avec une précision équivalente. Limes, pied à coulisse, table deux axes, ... La réalisation est longue. Le gain cependant est d’avoir à réaliser deux voitures en même temps. La mise en place des outillages n’est à faire qu’une fois, ce qui reste très appréciable.
L’armature basse en position sur le plancher. Dégrappage des pièces de la planche. Un cutter bien effilé reste l’un des meilleurs outils pour cette opération. L’ébavurage doit éviter d’abimer notamment les demi gravures fragiles.
Je relis mon dossier de 2016 de réalisation de la cabine. Les deux premières pages, un peu comme le sommaire de cette partie du dossier, décrivent l’ordre dans lequel doit se dérouler différentes étapes du montage. Il y en a un peu plus d’une vingtaine. Je les relis plusieurs fois pour me remémorer ce dont il est question avec parfois des problèmes de compréhension. Je fais confiance à ce document que j’avais pris soin de mettre à jour.
La structure de la caisse, notamment les quatre faces, s’appuie sur une armature basse, faite en plats d’épaisseur 0.8 et une armature haute en 0.4, cette dernière issue de photogravure. Les faces avant, arrière et latérales ont des courbures complexes, pour lesquelles seule la photogravure m’a permis d’atteindre la précision nécessaire à leur montage.
La première étape décrit l’armature basse, un cadre rectangulaire horizontal. C’est un élément de structure sur lequel viendra s’ajuster de grandes pièces issues de photogravure. Il faut donc la réaliser avec une précision équivalente. Limes, pied à coulisse, table deux axes, ... La réalisation est longue. Le gain cependant est d’avoir à réaliser deux voitures en même temps. La mise en place des outillages n’est à faire qu’une fois, ce qui reste très appréciable.
L’armature basse en position sur le plancher. Dégrappage des pièces de la planche. Un cutter bien effilé reste l’un des meilleurs outils pour cette opération. L’ébavurage doit éviter d’abimer notamment les demi gravures fragiles.
Re: Voiture PO 1850
L’ornement en baguettes décoratives courbes confère à la berline son caractère élégant. C’est un point fort à représenter. Nous allons utiliser un fil de 0.4 soudé, en s’aidant de gabarits. Au préalable il nous faut, d’une part poncer pour enlever la couche d’oxydation sur cette plaque restée 3 ans dans une armoire, et d’autre part préétamer (Fer Weller muni d’une grosse panne, 350°, peu de soudure beaucoup de flux).
Avec un gabarit en aluminium de 2mm et la large plaque de laiton de 0.4,le bilan thermique est particulièrement défavorable à une opération de soudure. Je dois régler la SRE sur une intensité que ne supportera pas le fil de 0.4. Le pré-étamage va nous aider. Avec un apport de petites quantités de soudure (têtes d’épingle), on chauffe à la SRE le voisinage du fil, sans jamais le toucher.
On commence par positionner le fil avec un point de soudure à son extrémité.
On fait subir une chauffe au fil 0.4 (avec le boitier SRE comme déjà montré par Daniel Barthélemy)Avec un gabarit en aluminium de 2mm et la large plaque de laiton de 0.4,le bilan thermique est particulièrement défavorable à une opération de soudure. Je dois régler la SRE sur une intensité que ne supportera pas le fil de 0.4. Le pré-étamage va nous aider. Avec un apport de petites quantités de soudure (têtes d’épingle), on chauffe à la SRE le voisinage du fil, sans jamais le toucher.
On commence par positionner le fil avec un point de soudure à son extrémité.
Re: Voiture PO 1850
L’ajustage des longueurs est réalisé par fraisage. Brossage et nettoyage.
Re: Voiture PO 1850
La photogravure : Le compromis entre la solidité et la finesse des détails s’est porté sur une plaque de 0.4. Réaliser les motifs de baguettes en photogravure aurait réduit l’épaisseur des flancs à une demi gravure (0.2), bien insuffisante. Cependant au terme de cette réalisation longue et délicate que la photogravure aurait obtenue si aisément, je m’interroge une nouvelle fois sur mes possibilités d’intégrer les motifs au typon. Peut-être en allant plus loin dans l’étude d’un sandwich de tôles, mais qui m’aurait posé d’autres problèmes ?
- rolaf
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Re: Voiture PO 1850



là on est sur du haut niveau!!!!






Romain Proux-Lafond
"Bienheureux les fêlés, car ils laisseront passer la lumière" (M. Audiard)
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Re: Voiture PO 1850
Faces avant et arrière:
Chauffage au chalumeau de la face avant en prévision de sa courbure de bas de caisse. Soudure des baguettes : Elles s’insèrent dans une gorge en demi-gravure, ce qui facilite leur pose. Composition des faces : La face avant et les deux faces latérales y compris les portes sont constituées d’un empilement sur 3 niveaux.
-1- Niveau de la face extérieure : issue de photogravure épaisseur 0.4. Elle est garnie de baguettes.
-2- Niveau milieu : y sont montées les fenêtres ( épaisseur 0.8 en jaune), les montants de portes et les linteaux (en rouge).
Chauffage au chalumeau de la face avant en prévision de sa courbure de bas de caisse. Soudure des baguettes : Elles s’insèrent dans une gorge en demi-gravure, ce qui facilite leur pose. Composition des faces : La face avant et les deux faces latérales y compris les portes sont constituées d’un empilement sur 3 niveaux.
-1- Niveau de la face extérieure : issue de photogravure épaisseur 0.4. Elle est garnie de baguettes.
-2- Niveau milieu : y sont montées les fenêtres ( épaisseur 0.8 en jaune), les montants de portes et les linteaux (en rouge).
Re: Voiture PO 1850
-3- Niveau intérieur : il porte les motifs du capitonnage (issu de photogravure épaisseur 0.4)
collage Réalisation des custodes
Les fenêtres :On les réalise 4 par 4.collage Réalisation des custodes
Re: Voiture PO 1850
Le soudage.
Nos faces sont prêtes à être assemblées (la pose de la plaque du capitonnage s’effectuera après celle des montants de porte et des linteaux).
Re: Voiture PO 1850
La courbure des faces :
Les faces latérales présentent sur le bas de caisse une légère courbure vers l’intérieur introduisant un écart par rapport à la verticale de 3mm. De plus, au niveau de chaque porte la structure montre un renflement, comme un embonpoint. En fait, tous les éléments sont courbes et sinueux, on comprend qu’on ait pu partir d’une citrouille pour en faire un carrosse (voir les contes de Perrault) ! Vérification du galbe du bas de caisse (3 mm), les deux faces cote à cote correctement courbées créent une ouverture de 6mm. Le diamètre des outils d’aide au pliage est fonction du rayon de courbure visé. Une feuille de carton protège les motifs des baguettes. La courbure de face avant (le rayon de courbure à son minimum est de 4mm) est facilitée par le préchauffage effectué précédemment (voir P10-01).
Les faces latérales présentent sur le bas de caisse une légère courbure vers l’intérieur introduisant un écart par rapport à la verticale de 3mm. De plus, au niveau de chaque porte la structure montre un renflement, comme un embonpoint. En fait, tous les éléments sont courbes et sinueux, on comprend qu’on ait pu partir d’une citrouille pour en faire un carrosse (voir les contes de Perrault) ! Vérification du galbe du bas de caisse (3 mm), les deux faces cote à cote correctement courbées créent une ouverture de 6mm. Le diamètre des outils d’aide au pliage est fonction du rayon de courbure visé. Une feuille de carton protège les motifs des baguettes. La courbure de face avant (le rayon de courbure à son minimum est de 4mm) est facilitée par le préchauffage effectué précédemment (voir P10-01).