Bon, ici aussi on en revient au sujet... On va essayer de mieux s'y tenir !
Les supports de distribution sont fabriqués en encastrant et soudant une plaque de laiton de 1 (peut-être 1,5) mm dans une plaque de maillechort de 0,5, elle même encastrée dans une plaque épaisse extérieure. Les plaques épaisses sont ensuite percées, fraisées, limées jusqu'à n'en laisser que les bordures, procédé classique je crois.
Ces pièces sont fausses : en réalité la bordure du trou, côté châssis, n'est pas verticale mais incurvée, c'est plus esthétique. Je ne suis pas sûr d'avoir le courage de les refaire. "Ça ne se voit guère quand la machine est sur les rails", là je suis pris en flagrant délit de contradiction. Tant pis !
Les tiges de piston sont en acier de 1,6 ou 1,7. Les crosses sont fermées à l'arrière par une simple plaque de 0,5 sur laquelle est soudé l'axe de la petite tête. La plaque est positionnée par des pions et maintenue par l'écrou central. Sauf erreur, il y a une bague entre l'axe et le trou de la crosse, en cas d'usure ultérieure.

- Les glissières demandent pas mal d'usinage...
Pour moi, le point le plus délicat est toujours le guide de tige de tiroir ou ici de bielle de commande des soupapes. Celui-ci m'a donné beaucoup de fil à retordre !
Les ensembles cylindre + support de distribution sont indépendants de chaque côté du châssis. Le cylindre est positionné par pions et vissé au châssis, la partie mince du support à l'arrière simplement encastrée dans un "T" à âme double fixé au châssis, c'est bien visible sur la photo du bas.
Je suis très satisfait du procédé, inauguré sur la Pacific JCR (ça fait un bail !), aussi employé sur les 130.
(à suivre...)