Forum du Zéro

Ailleurs, dans un moment de déprime cdz183 a écrit :.... Et je sais de quoi je parle, animant sur un forum dédié au zéro (sic) un fil visant précisément à obtenir pour un coût minime un matériel haut de gamme avec 0 soudure et 0 outillage : le bide total !
Pourtant, cette citerne TP USA n'est pas vraiment cheap ...

Salut Nicolas,
Puisqu'on est précisément sur le forum-dédié-au-zéro, pourquoi écris-tu "bide total" ?

Ton montage est splendide et tout le monde s'accorde pour le dire et l'écrire !

Mon but n'était pas d'épater la galerie (j'aurais d'ailleurs du mal à le faire …, je ne suis pas un virtuose comme toi), mais de susciter des vocations et de faire se lancer les gens dans la réalisation, à moindre coût, d'au moins un matériel roulant. J'ai proposé les éléments constitutifs de la seule citerne (utilisable par exemple sur un diorama de marchand de combustible) pour une dizaine d'euros (moins que le coût global des différents constituants, même proratisé) : aucun intérêt de qui que ce soit.
Comme en conviennent les différents intervenants sur le bistro d'en face (d'où tu as extrait mon intervention), les gens qui se plaignent du coût du modélisme ferroviaire actuel n'entendent pas se retrousser les manches pour en diminuer le budget, même pour une réalisation qui tient à peu près la route. Sachant que si ça fait pitié, c'est même pas la peine.

Perso je trouve ton initiative super ! Construire en tenant compte des coûts, c'est quelque chose qu'on fait pas assez. Le résultat est là, la méthode est claire, les outils employés bien décrits et puis sutout ya le plaisir de la construction ! Alors moi ça m'inspire....
Les retours ne sont pas nombreux ? C'est classique mais ça ne veux pas dire que ça n'inspire personne.

Je comprend ton ressentiment Nicolas, mais je ne partage pas tout à fait ta vision des choses. En fait, tu ne sais absolument pas ce que tes publications (superbes) agitent dans la tête de tes lecteurs à moyen terme.

Si je prend mon exemple personnel, c'est l'achat inopiné d'un numéro de Modèles Ferroviaires (dans un kiosque de gare, ça ne s'invente pas !) et les articles d'auteurs tels I. Bory, JL. Audigué et d'autres, bien dans l'esprit Mimo, qui m'ont fait commencer le Zéro en montrant que les choses étaient possibles de façon simple et accessible.

Après il est vrai que je suis peut être un peu mieux équipé que la moyenne, je me suis orienté vers le laiton, mais le déclencheur a bien été l'EVG et l'amélioration de lima et de châssis PECO.

Même si cela peut surprendre, je pense avoir toujours l'esprit Mimo, car j'essaie (avec les moyens dont je dispose) de faire le plus de choses possible moi même en toute autonomie.

Donc, les fils et les initiatives comme les tiens sont précieux, même si ça paraît ingrat à court terme. Merci en tout cas pour tes contributions.

Bien sur, je bave devant les prouesses des orfèvres du laiton, mais, pour ma part, j'ai osé me lancer dans la construction de modèles en O en découvrant les constructions de Tram. Puis, j'ai découvert ici ce que font Ocem 31 (ah la remorque ex Micheline et la Malle des Indes) ou Nicolas avec cette citerne TP et même Petersmith et sa 140C en plasticard, ce sera peut-être ma prochaine étape.
Pour l'instant, je me fais la main sur des wagons simples (ou simplistes?) à base de carton ou de bois comme mon couvert Ocem débuté depuis peu.
Bref, je m'acclimate au 1/43,5 en tâtant du Mimo et je remercie les intervenants qui expliquent leurs fabrications dans cet esprit.

Je ne trouve pas qu'il soit juste de penser à faire des choses avec une carte plastique comme un MiMo d'une part et du laiton comme exclusif et cher d'autre part. Pourquoi ? Il y a d'excellents modèles en plastique et il y a des modèles en laiton construits à la table de cuisine. Fritz Kraus est connu en Allemagne pour cela. En dehors du moteur, il fait tout lui-même. Il fraise les plaques, les roues à rayons, les tirants et bien d'autres choses encore avec de vieilles fraises dentaires ou la scie à chantourner. Il a besoin de 350 à 400 heures de travail par locomotive, 63 qu'il a construit de cette façon jusqu'à présent. Sans équipement coûteux ! Mais avec passion et patience !

Personnellement, je ne pense pas opportun de diviser le modélisme en différentes qualités. Il serait préférable de parler de différents niveaux de difficulté ou qc comme ça.

Ainsi chacun peut se déplacer avec joie au niveau qui lui convient des capacités et des moyens à sa disposition (temps, argent).

Si on souhaite continuer à se développer en tant que constructeur de modèles, on a besoin de références. Si la distance entre toi-même et la référence est trop grande, personne n'ose la prochaine étape.

C'est pourquoi nous avons toujours besoin d'exemples pour tous les niveaux.

Merci Nicolas! Merci les autres! Merci à tous!

Rolf

Moi je trouve très bien l'initiative... Apres de nombreux lecteurs ne disent rien mais peuvent avoir des idées.
Moi j'ai commencé a baver sur des revues et l'auteur de l'article n'avait pas plus de retours....
Et pourtant cet article en a fait des émules.

Daniel67 a écrit :Si je prend mon exemple personnel, c'est l'achat inopiné d'un numéro de Modèles Ferroviaires et les articles d'auteurs tels I. Bory, JL. Audigué et d'autres, bien dans l'esprit Mimo, qui m'ont fait commencer le Zéro en montrant que les choses étaient possibles de façon simple et accessible.

Rolf a écrit : Il y a d'excellents modèles en plastique et il y a des modèles en laiton construits à la table de cuisine...

Personnellement, je ne pense pas opportun de diviser le modélisme en différentes qualités. Il serait préférable de parler de différents niveaux de difficulté ou qc comme ça.

Ainsi chacun peut se déplacer avec joie au niveau qui lui convient des capacités et des moyens à sa disposition (temps, argent).

Si on souhaite continuer à se développer en tant que constructeur de modèles, on a besoin de références. Si la distance entre toi-même et la référence est trop grande, personne n'ose la prochaine étape.

C'est pourquoi nous avons toujours besoin d'exemples pour tous les niveaux.

Merci Nicolas! Merci les autres! Merci à tous!

Que dire de plus ?

Pour ma part, ce sont les articles d'Ivan Bori qui m'ont montré que l'on peut faire de l'excellence à moindres frais, puis les réalisations de Jean-Louis, de Daniel, de Tram, de Charley…

& à tous ceux qui nous font partager leurs expériences et leurs coups de main !

Pour François et Daniel, il n'y a respectivement ni déprime ni ressentiment, mais plutôt de la déception et un peu de lassitude. Mais bon …

Continuons les finitions du châssis : l'attelage à ressort est mis en place après ajustage à la lime carrée fine du passage dans la traverse d'extrémité en plastique Evergreen. Ni trop, ni trop peu de jeu, on enfile le ressort et l'on clipse à la pince le circlip (minuscule) de verrouillage. Tout rentre nickel !
On peut ensuite préparer le montage des plateaux de tampons, à ressort eux aussi. L'extrémité du plongeur est verrouillée par un segment de fil de laiton tordu à la pince.
La traverse de choc en laiton du Cercle étant largement échancrée, nous allons percer dans la traverse d'extrémité en plastique Evergreen un trou de 1 mm dans l'axe des tampons : il suffit de chauffer le foret à la flamme et de le présenter dans l'axe, convenablement calé (les baguettes en plastique des restaurants chinois sont parfaites car leur forme pyramidale permet à coup sûr de trouver la hauteur de cale ad hoc).
Après essai et vérification du libre coulissement,les tampons, munis de leur ressort, sont enfilés puis bloqués. La tôle de coffrage supérieure peut être collée.

C'est bô !