Citerne gas --- terminé

[Mauro]

le châssis Lima fini avec toutes les modifications et prêt à être peint en noir

[Mauro]

prêt à être sale et vieilli

[pelican]

Très beau !!!

[Mauro]

presque terminé. il ne manque que la table de marquage

[François D]

Il n'y a pas à dire, une fois patiné c'est tout de même beaucoup plus vivant !

[pelican]

Superbe

[François D]

Concernant la patine des citernes en général...
Je pense que nous faisons tous une erreur qu'il est facile d'éviter en se reportant à des photos de wagons réels.

La patine des wagons-citernes se caractérise surtout par
- des dégoulinures (contenu liquide, pluie, intempéries...)
- une prise du soleil surtout dans la partie supérieure de la cuve
- organes de roulement (roues, bogies etc...), organes de tamponnement, d'attelage et chassis salis par les projections de la voie.

L'erreur la plus fréquente est de penser que la partie supérieure de la cuve "fait parapluie" et que les gouttelettes d'eau font ensuite le grand saut pour attérir directement au sol.
Cela se retrouve directement sur nos petits wagons : de la crasse à outrance en haut, presque rien en bas.

En fait si on analyse des photos de wagons réels, ces gouttelettes descendent toutes par capilarité jusqu'au bas de la cuve et impriment des marques bien visibles surtout dans la partie basse de la cuve et sur la jonction avec la chassis.
Si on examine encore plus attentivement cette descente, sur la partie supérieure elle est assez rapide (tension superficielle + gravité). La surface de contact avec la cuve est maximale, alors que dans la partie basse elle est très ralentie, la goutte finit par "pendre" à la cuve, sa surface de contact avec le métal est moins importante, elle glisse plus lentement (tous les skieurs connnaissent le phénomène )

Arrivées au bas de la cuve, elles s'accumulent et continuent pour certaines leur périple par gravité sur le chassis. Finalement, c'est dans la partie basse de la cuve où le déplacement des gouttelette est plus lent et surtout au niveau de la jonction cuve/chassis que la crasse s'accumule le plus.

Le haut de la cuve lui ne retient aucune de ces gouttelettes, il est plutôt délavé et décoloré par le soleil : il s'éclaircit !
Les coulures de GO ou autres liquides intéressent surtout la zone centrale où se fait le remplissage.

Au final, il faut donc :
- éclaircir et délaver la partie supérieure des cuves ainsi qu'au niveau des extrémités,
- accentuer la crasse à partir de la jonction chassis/cuve et dans les 2 directions : vers le haut où la descente des gouttelettes a été assez lente ce qui leur a permis de déposer tranquillement toute la crasse qu'elles transportaient, vers le bas pour la suite de leur petit périple.

[Mauro]

bonnes observations, et voir des photos est certainement la meilleure chose. mais j'en ajouterai plus. les wagons, ou plutôt les groupes de wagons qui restent habituellement attelés, se salissent également en fonction de ce qu'ils transportent et de l'endroit où ils desservent. l'encrassement de la toiture est différent s'ils sont stationnés sur des voies électrifiées ou derrière des moteurs diesel. différent s'ils travaillent dans des usines, à la campagne ou sur de longs trajets. les trains uniformes nous montrent aujourd’hui des wagons tout aussi sales. en période III, où les trains étaient constitués de groupage, ils étaient également plus variés en termes de salissures. puis il y a beaucoup de charrettes privées qui sont lavées...

[Mauro]

avec le marquage ça se passe beaucoup mieux. travail terminé !

[230-G-352]

Salut !

Franchement une réussite totale ce petit wagon à essieux