L'Ajecta ne peut plus faire circuler ses trains d'époque...
Posté : 15 févr. 2024, 12:49
Après Nevers, la SNCF lâche l'AJECTA: on brade l'histoire de la SNCF !
LA REPUBLIQUE DE SEINE ET MARNE:
Lâchée par la SNCF, l'Ajecta ne peut plus faire circuler ses trains d'époque:
L'Ajecta de Longueville a appris que la SNCF n'assurerait plus la gestion de ses trains à vapeur historiques à compter de 2024. Un coup dur pour l'association de Seine-et-Marne.
« À six mois d’intervalle, on se retrouve avec deux décisions qui nous pénalisent. On perd tout. »
Après la fermeture cet été de la ligne de fret Provins-Villiers-Saint-Georges qui l’avait obligée à délocaliser la circulation de ses trains d’époque en dehors de la Seine-et-Marne, Guillaume Grison a pris un nouveau coup sur la tête:
Le 22 janvier 2024, le président de l’Association de jeunes pour l’exploitation de chemins de fer touristiques et d’attraction (Ajecta), basée à Longueville, près de Provins, a été informé par la SNCF qu’elle se désengageait de la gestion des trains touristiques de l’association.
La direction générale Transilien explique qu’« à compter de cette année 2024, l’activité Transilien n’est plus en mesure d’assurer la gestion des trains à vapeur historiques (…) La responsabilité de la sécurité de ces circulations ne relève pas du périmètre de l’activité Transilien. »
« La SNCF dit qu’on lui coûte trop cher »
En gros, la SNCF nous dit que l’activité touristique de nos trains est trop chronophage et lui coûte trop cher. Donc elle ne veut plus s’en occuper. C’est une décision régionale qui concerne également deux autres associations franciliennes : le Matériel ferroviaire patrimoine national basée à Drancy (Seine-Saint-Denis) et l’Amicale des agents de Paris Saint-Lazare.
Guillaume Grison, président de l’Ajecta
Après avoir fermé son axe de circulation, la SNCF priverait donc maintenant l’Ajecta des moyens financiers pour rouler. « Jusqu’à maintenant, on pouvait reporter la circulation de nos trains dans l’Aube, à Romilly-sur-Seine, explique Guillaume Grison. Mais maintenant, ils ne peuvent plus rouler du tout. »
Jointe par La République de Seine-et-Marne, la SNCF se justifie, sans néanmoins apporter plus de précisions :
Suite à la réorganisation du Groupe SNCF en 2020 avec différentes sociétés anonymes autonomes, indépendantes et en responsabilités sur leurs périmètres respectifs, une nouvelle répartition des responsabilités sur ce sujet patrimonial est en cours C’est le cas pour les certifications de sécurité nécessaires à l’Ajecta pour faire circuler ses trains. (SNCF Transilien)
Pas de quoi rassurer les 170 membres et 35 bénévoles de l’association, qui accusent le coup. Quel sera leur avenir, les trajets touristiques en trains d’époque représentant une source de revenus importante pour la structure ?
LA REPUBLIQUE DE SEINE ET MARNE:
Lâchée par la SNCF, l'Ajecta ne peut plus faire circuler ses trains d'époque:
L'Ajecta de Longueville a appris que la SNCF n'assurerait plus la gestion de ses trains à vapeur historiques à compter de 2024. Un coup dur pour l'association de Seine-et-Marne.
« À six mois d’intervalle, on se retrouve avec deux décisions qui nous pénalisent. On perd tout. »
Après la fermeture cet été de la ligne de fret Provins-Villiers-Saint-Georges qui l’avait obligée à délocaliser la circulation de ses trains d’époque en dehors de la Seine-et-Marne, Guillaume Grison a pris un nouveau coup sur la tête:
Le 22 janvier 2024, le président de l’Association de jeunes pour l’exploitation de chemins de fer touristiques et d’attraction (Ajecta), basée à Longueville, près de Provins, a été informé par la SNCF qu’elle se désengageait de la gestion des trains touristiques de l’association.
La direction générale Transilien explique qu’« à compter de cette année 2024, l’activité Transilien n’est plus en mesure d’assurer la gestion des trains à vapeur historiques (…) La responsabilité de la sécurité de ces circulations ne relève pas du périmètre de l’activité Transilien. »
« La SNCF dit qu’on lui coûte trop cher »
En gros, la SNCF nous dit que l’activité touristique de nos trains est trop chronophage et lui coûte trop cher. Donc elle ne veut plus s’en occuper. C’est une décision régionale qui concerne également deux autres associations franciliennes : le Matériel ferroviaire patrimoine national basée à Drancy (Seine-Saint-Denis) et l’Amicale des agents de Paris Saint-Lazare.
Guillaume Grison, président de l’Ajecta
Après avoir fermé son axe de circulation, la SNCF priverait donc maintenant l’Ajecta des moyens financiers pour rouler. « Jusqu’à maintenant, on pouvait reporter la circulation de nos trains dans l’Aube, à Romilly-sur-Seine, explique Guillaume Grison. Mais maintenant, ils ne peuvent plus rouler du tout. »
Jointe par La République de Seine-et-Marne, la SNCF se justifie, sans néanmoins apporter plus de précisions :
Suite à la réorganisation du Groupe SNCF en 2020 avec différentes sociétés anonymes autonomes, indépendantes et en responsabilités sur leurs périmètres respectifs, une nouvelle répartition des responsabilités sur ce sujet patrimonial est en cours C’est le cas pour les certifications de sécurité nécessaires à l’Ajecta pour faire circuler ses trains. (SNCF Transilien)
Pas de quoi rassurer les 170 membres et 35 bénévoles de l’association, qui accusent le coup. Quel sera leur avenir, les trajets touristiques en trains d’époque représentant une source de revenus importante pour la structure ?