Forum du Zéro

Salut,

Je me pose une question métaphysique (une de plus).
C'est par rapport au poids de nos modèles en Zéro, si l'on tient compte de la loi des carrés et des cubes, le poids de nos modèles est souvent excessif.

Un exemple avec la CC 21000 Fulgurex. Le modèle réel faisait 123,8 tonnes, et le modèle à l'échelle Zéro fait 3,3 kg. Or en théorie en utilisant les mêmes matériaux que la vraie, on serait autour d'1,3 kg.

Du coup je me pose la question sur les contraintes exercées au niveau de la voie, parce qu'en posant la machine sur les rails, même avec une voie Peco code 124 le rail ne se déforme pas. Est-ce que c'est parce que le maillechort des rails en Zéro est plus résistant que l'acier utilisé dans les rails réels ?

Le poids n'est pas si facilement transposable
il faudrait également réduire la gravité pour qu'un objet mette le même temps pour
tomber d'une même hauteur quelle que soit l'echelle .
Pour mémoire 1,43 s pour une hauteur de chute de 10 m

je crois me souvenir qu'il existe une NEM pour la masse des véhicules en Zéro... mais rien pour es machines...

CC6559 a écrit : 26 janv. 2020, 18:10 l'acier maillechort des rails en Zéro

Composition du maillechort: 60% Cuivre, 20 % zinc, 20% Nickel

Salut !
Sur notre réseau, au fil du temps la voie ne s'est pas en particulier affaissée (c'est une voie en laiton) mais par contre la base où on l'a posée s'est affaissée au fil du temps malgré qu'elle soit bien fixée, ce sont les bases qui s’abîment en premier (le châssis du réseau) où l'on a posé les voies.
donc la voie en zéro est assez robuste mais est ce qu'elle est vraiment plus robuste que les voies réels ?
Cruel dilemme.

Bonne soirée.

Merci pour ce témoignage, d'autant que chez vous ça roule, et pas qu'un peu !
Parce que bon je me pose des questions par rapport à ma future voie, des rails au code 125 posés selon une pose PLM de voie assez secondaire.
D'ailleurs en réalité la ligne était interdite aux 141 R (en dehors de circulations ponctuelles en remplacement d'un autre engin moteur), sauf que moi je tiens à faire rouler mes 2 141 R !

rasschaert a écrit : 26 janv. 2020, 18:58

CC6559 a écrit : 26 janv. 2020, 18:10 l'acier maillechort des rails en Zéro

Composition du maillechort: 60% Cuivre, 20 % zinc, 20% Nickel

J'ai corrigé, en effet vu qu'il n'y a pas de fer dans le maillechort ...

Un élément de réponse, concernant l'usure de la voie (l'affaissement de l'infrastructure, c'est une autre histoire...).
Il est connu que l'usure des routes varie en fonction de la puissance cinq de la charge par essieu (ce sont les camions qui usent les routes, l'effet des voitures est presque négligeable).
Je ne sais pas si cette donnée est valable pour le roulement métal sur métal. Si on l'adopte à titre d'hypothèse en considérant nos engins moteurs :
- 20 tonnes par essieu correspondent à 243 g
- si on charge un essieu moteur à 1 kg au lieu de 243g (valeur préconisée par Bernard Guinot et approximativement nécessaire pour avoir une adhérence suffisante), l'usure est multipliée par 1180.
Mais si on passe de 20 tonnes à 1 kg par essieu, en tenant compte de la surface d'appui divisée par 43,5², l'usure est divisée par 1,7 x 10 puissance 18, soit par 1,7 milllards de milliards !
Bref, l'usure des rails est très probablement négligeable, même si les données précédentes sont plus qu'approximatives. Sauf pour les pointes de cœur en raison des chocs qu'elles subissent (beaucoup plus en FS qu'en proto pour des questions géométriques. Bernard Guinot évoquait cette usure sur son réseau.
Et il y a l'usure des bandages : les reprofilages de roues sont bien plus fréquents que les renouvellements de voie. Cette dernière question se pose, me semble-t-il, sur les réseaux à forte circulation, comme le Rambolitrain.

Attention, tout ceci repose sur une hypothèse non vérifiée !

Bernard Guinot faisait dans le "brutal", j'ai la preuve chez moi ! Pas très étonnant qu'il ai constaté de l'usure.