Pacific PLM [Rivarossi]
Posté : 05 févr. 2018, 15:05
Cette magnifique reproduction "industrielle" des Pacific du PLM a été annoncée à la Foire de Nuremberg 1978 (prospectus ci-dessous) et commercialisée en ... 1982!
Vendue à l'époque 12000 francs environ, son prix la plaçait d'emblée dans les productions "haut de gamme". Pour situer les choses, la version HO de Jouef se vendait 250 francs, (soit un ratio de 1 à... 48!) ou encore la Chapelon Rivarossi, 750 francs (ratio de 1 à 16)!
Aujourd'hui, la 241 A Märklin en HO s'est vendue (et bien vendue!) un peu moins de 600 euro, soit deux fois moins que son homologue MTH en Zéro...
Un an plus tard, la version 6204 représentant la machine dans son état d'origine de 1907 a également été proposée sous la référence 7301, avec tous les détails caractéristiques: échappement simple, absence de pare-fumées et de réchauffeur, compresseur simple, tender sans rehausse...etc. Equipée d'un moteur T55 Fournereau, elle consomme jusqu'à 1 A en 12V cc et tourne sur des courbes de 1500 mm de rayon (données constructeur!). Pas d'équipement digital à cette époque... mais c'est globalement une machine faite pour rouler.
Points faibles:
- Les boudins de roues sont un peu forts par rapport à la norme Fine Scale actuelle.
- Les roues motrices arrivent à se décaler sur leur axe, ce qui occasione des ruptures d'embiellage. Il convient de les claveter si c'est encore possible.
- La colle qui maintient les plaques de lest et de renfort en acier au contact des fines parois plastique du tender a tendance à se boursoufler, occasionnant des déformations disgracieuses mais réversibles, si on prend le temps de les décoller avec soin. J'ai observé ce défaut sur plusieurs exemplaires mais pas tous...
Cote en 2018: de 1200 à 1600 euros suivant l'état.
Hormis la "Bayard" de 1839 éditée en 500 exemplaires pour les 150 ans de la première ligne ferroviaire italienne, la Pacific PLM a été -à ma connaissance- la seule incursion de Rivarossi ans le Zéro haut de gamme.
Préfigurant les productions MTH actuelles, sa construction était totalement hybride: chaudière, tablier et cabine en zamac, caisse du tender en plastique injecté, châssis du tender en laiton photodécoupé, nombreuses pièces rapportées en laiton moulé à la cire perdue ou photogravé. La légende raconte que sa fabrication était en partie sous-traitée par des artisans montagnards italiens pendant les longs mois d'hiver, un peu comme Jouef opérait dans le Jura...
La référence 7300 représente la 231G230 du PLM et a été éditée en 800 exemplaires. L'étude et la présentation ont été faites dans Loco-Revue N° 442 d'octobre 1982. Vendue à l'époque 12000 francs environ, son prix la plaçait d'emblée dans les productions "haut de gamme". Pour situer les choses, la version HO de Jouef se vendait 250 francs, (soit un ratio de 1 à... 48!) ou encore la Chapelon Rivarossi, 750 francs (ratio de 1 à 16)!
Aujourd'hui, la 241 A Märklin en HO s'est vendue (et bien vendue!) un peu moins de 600 euro, soit deux fois moins que son homologue MTH en Zéro...
Un an plus tard, la version 6204 représentant la machine dans son état d'origine de 1907 a également été proposée sous la référence 7301, avec tous les détails caractéristiques: échappement simple, absence de pare-fumées et de réchauffeur, compresseur simple, tender sans rehausse...etc. Equipée d'un moteur T55 Fournereau, elle consomme jusqu'à 1 A en 12V cc et tourne sur des courbes de 1500 mm de rayon (données constructeur!). Pas d'équipement digital à cette époque... mais c'est globalement une machine faite pour rouler.
Points faibles:
- Les boudins de roues sont un peu forts par rapport à la norme Fine Scale actuelle.
- Les roues motrices arrivent à se décaler sur leur axe, ce qui occasione des ruptures d'embiellage. Il convient de les claveter si c'est encore possible.
- La colle qui maintient les plaques de lest et de renfort en acier au contact des fines parois plastique du tender a tendance à se boursoufler, occasionnant des déformations disgracieuses mais réversibles, si on prend le temps de les décoller avec soin. J'ai observé ce défaut sur plusieurs exemplaires mais pas tous...
Cote en 2018: de 1200 à 1600 euros suivant l'état.
Hormis la "Bayard" de 1839 éditée en 500 exemplaires pour les 150 ans de la première ligne ferroviaire italienne, la Pacific PLM a été -à ma connaissance- la seule incursion de Rivarossi ans le Zéro haut de gamme.