Forum du Zéro

Bonjour,
Rassurez-vous, je ne vais pas ré-inventer l'eau tiède, mais juste vous faire part d'un petit bricolage censé me faciliter la vie. Dans le cadre de la réalisation d'une citerne TP MiMo, je viens d'exhumer un engin qui dormait dans mon brol depuis plus de 20 ans, à l'époque où, n'ayant le temps de rien faire, j'accumulais tout ce qui me passait sous le nez et qui pourrait - éventuellement - me servir plus tard. Il s'agit d'une presse à embosser, vendue dans l'état lors d'une bourse et échangée contre un Delacroix (je vous parle d'un temps que les moins de ...) :
L'engin bénéficie de plusieurs réglages (fin de course sur le levier de descente, ajustement de la hauteur du poinçon par boulon type bois de lit , équerre de butée coulissante). Quelques essais après dépoussiérage et mise à niveau montrent un résultat tout-à-fait satisfaisant, y compris sur du plasticarte de 0.13 mm Evergreen, le réglage fin de la course permettant l'obtention d'un beau rivet sans transpercer le matériau et sans doser l'effort sur le manche.
En revanche, l'équerre de butée est pour le moins problématique car elle présente du jeu dans toutes les directions et est très courte, ne permettant pas de guider correctement les longues plaques. Enfin, cette riveteuse n'a pas de pied et est censée être serrée dans un étau (à base tournante si l'on veut éviter le torticolis...) lui même fixé sur le plan de travail.

J'ai donc réfléchi à un dispositif qui réglerait élégamment ces 2 problèmes. La partie basse du col de cygne faisant 45 mm de hauteur, j'ai cherché dans mon atelier une chute de bois ad hoc. Bingo, il me restait la découpe d'une vasque de 40 cm de diamètre dans un plan de travail en hêtre lamellé-collé de 40 mm ! Une simple saignée immobilisera l'appareil et assurera l'orthogonalité. Un problème de réglé.
NB : à défaut, 2 panneaux d'agglo ou de CTP de 22 mm contrecollés font également l'affaire ...
Sur ce marbre, il reste à installer une jauge coulissante de type équerre. Au vu de la largeur (40 cm), je préfère opter pour une règle et donc 2 rails de guidage. Un petit tour chez mon ferrailleur préféré et me voici pour une poignée d'euros en possession d'une barre d'alu de 40 cm ...
et de 2 segments de 25 cm de profilé multi-rails en alu également.
Les gorges accueillent, avec un jeu minime, des têtes de boulons M8. Tous les ingrédients sont donc réunis : au boulot !

A SUIVRE....

Je ponce, donc j'essuie !
Désolé pour ce teasing involontaire, mais c'est du direct ...

Nous sommes rivés à ton fil !

Sans vouloir mettre du poil à gratter sur la philosophie du fil dont celui-ci est un spin-off (je suppose), la réalisation de cet outil va-t-il être à la portée de tous :
- Où trouver l’artefact que tu as chiner au temps de la bohème
- Tout le monde n’a pas un "ferrailleur" achalandé à proximité
- Tout le monde n’a pas découpé récemment une vasque ou bien il faudra installer une cuisine ou une salle de bain préalablement. Bon là je
pinaille, je le reconnais, n’importe qu’elle chute de bois épaisse, rigide et bien plane ferait l’affaire.

Bien que je doive reconnaître que dans ton cas le coût final sera faible (ce qui est donc le but recherché) ; quoique je ne connaisse pas la valeur du "Delacroix" qui a servi d’échange, pour ceux qui voudraient suivre ton exemple il en aura 180 d’exposés au Louvre au printemps prochain

De plus il me semble que cela ne sera applicable, après avoir trouvé la solution pour obtenir des espacements réguliers, que pour les parties planes.

Mais reconnaissons au projet, précédemment évoqué, le mérite de faire fonctionner méninges et créativité et d’être fédérateur.

Ta ta ta, André, ce micro-fil ne fait pas partie de la "citerne TP MiMo" dont j'ai mis le lien juste pour lui faire un peu de pub (mais j'ai manifestement eu tort ...). Je pense que jusqu'à présent, j'ai joué le jeu du pas cher, dispo facilement et 2 mains gauches pour le fil pré-cité. Je compte bien continuer. J'ai exposé la solution retenue dans ce cadre pour le rivetage de la citerne : les transferts ARCHER en double ligne en quinconce qui résolvent à la fois le problème de l'alignement et de la régularité, mais souffre que je mette en service la presse que j'ai acheté pour-moi-tout-seul !

Bon, haec ubi dicta, voici le travail (non, le plaisir ...) de la matinée :
Je constate d'ailleurs que la lame carbure de ma scie circulaire arrive à son terme après 20 ans de bons et loyaux services, même si ce hêtre est aussi dur que du chêne ...

Ah, et pour Stratus qui a bien connu les Corneille (et même les anciens francs pour son argent de poche ), voici un Delacroix :

cdz183 a écrit :Ah, et pour Stratus qui a bien connu les Corneille (et même les anciens francs pour son argent de poche ), voici un Delacroix :

Que nenni, ayant longtemps sévi dans le monde des marché financiers je ne raisonnais, comme tous mes congénères, qu'en Pascal, d'où l'expression (détournée) bien connue : un Pascal sinon rien

Pour être parfaitement honnête, et ayant rejoint depuis quelques jours le monde merveilleux des septuagénaires, j’ai effectivement connu l’ancien Franc, le nouveau Franc (NF) puis à nouveau le Franc que nous avions pris l‘habitude de qualifié de "lourd" afin de ne pas perturber nos aînés. Mes parents dans l’immédiat après-guerre parlaient encore en "sous" ; j’ai souvent entendu cette expression "ça coûte cent sous".

stratus a écrit : ... Mes parents dans l’immédiat après-guerre parlaient encore en "sous" ; j’ai souvent entendu cette expression "ça coûte cent sous".

Mes grands-parents également : une de leurs expressions favorites était "il te manque toujours 19 sous pour faire 1 franc !" (le sou étant une pièce de 5 "anciens" francs).
Gamin, j'achetais des snoupres (bonbons en ch'ti) 1 centime pièce que je payais avec ça :
Edit : savez-vous que ces pièces en alu de 1 et 2 (anciens) francs "Morlon" n'ont JAMAIS été démonétisées jusqu'au passage à l'euro en 2000 ! leur usage a simplement disparu avec l'augmentation des prix due à l'inflation galopante des années 70 ... D'ailleurs, personne n'utilisait leur successeur, le 1 centime en inox sorti en 1962 ...

cdz183 a écrit :Gamin, j'achetais des snoupres (bonbons en ch'ti) 1 centime pièce que je payais avec ça :

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J'ai fait les courses à l'épicerie du coin de la rue (disparue depuis bien des décennies) avec ce type de monnaie.
Pour la petite histoire le patronyme de l'épicier c'était Radin (ça ne s'invente pas) ; j'entends encore ma mère me dire : "Va me chercher une 1/2 livre de beurre chez Radin"