Forum du Zéro

Bonsoir
Ce que je constate personnellement, en lisant ce forum, c'est que notre échelle ZERO suit les évolutions technologiques des entreprises industrielles.
(la 3D métal pointe le bout de son nez, cette technologie est déjà utilisée dans le monde industriel)

Chaque procédé a des avantages et des inconvénients
Actuellement nous pouvons choisir le matériau et le procédé de l'élément du modèle en fonction de sa finalité ( résistance, rigidité, esthétique, finesse du détail,etc... )

Chaque modéliste maitrise ses procédés et sa technique. Il lui est parfois difficile d'en changer pour diverses raison.
Pour moi c'est une grave erreur de dire que le laiton c'est de la M...e, ou de dire que le plastique c'est de la M...e Modo soit indulgent pour le mot de Cambronne...
Notre monde modéliste évolue, et c'est un bien (surtout pour attirer des nouveaux "jeunes" et "moins jeunes").

Remarque : si l'on parle de la valeur marchande d'un modèle : c'est un autre sujet épineux et sensible .......

Philippe

tacot_pépère a écrit : 08 juil. 2023, 19:17 Bon manifestement on n’est pas prêt d’aller boire un coup tous ensemble en sortant du boulot

Si, si, il ne faut pas désespérer, ce n'est qu'une question de bonne volonté (les conflits personnels peuvent se régler à l'amiable. (un têtu est un têtu)

Perso.
Même si j'aime bien tous les matériaux, j'avoue que j'ai un faible pour le beau. Et actuellement la quantité de modèles de références sont en laiton, étant donné le manque de modèles en plastiques oblige.
Moi j'aime le laiton car tu peux souder puis dessouder puis modifier ta pièce et resouder, chose qui en plastique n'est pas aussi vrai.
Est ce que le O manque de constructeurs ? Oui pour de grands noms, effectivement il n'y en a pas beaucoup pour reprendre le flambeau, des Florin, Magrou et (je ne vais pas tous les citer) mais par contre on en trouve des nouveaux avec des nouvelles technologies.
Je pense d'ailleurs que beaucoup choisissent le O car c'est un poil plus simple que le Ho ou le N pour tout construire.
Et je pense que pour beaucoup c'est là le plaisir d'être modéliste. Comme André Faure, une machine va prendre un an ou plus, en partant d'une feuille laiton, qu'a cela ne tienne on va prendre le temps de bien faire.

Le succès de la BB 67000 CHREZO semble consacrer les machines emblématiques, ayant roulé partout et traversant les années 60-90. Donc une poignée de locos : le filon sera vite épuisé. Pourtant, lorsqu'on discute entre passionnés, des OVNI recueillent tous les suffrages : Du Bousquet 130 +031 T, Ganz du PO, 262 PLM, bouteille à encre 020 T ... mais sans doute 50 à 100 exemplaires maxi. En laiton, comme le disait ci-dessus tacot-pépère ?

Ces "OVNI" (tender)...sont bien trop typés et un bassin d'emploi trop restreint.

Bonjour

Je partage l'avis de CDZ 183 en ce qui concerne le "partage" entre techniques, sauf pour l'épuisement du filon que CHREZO exploite, il y a encore des modèles à faire, d'une part dans les modèles un peu anciens (autorails ABJ x 2400, etc), locos électriques BB 25500 par exemple, mais aussi pour les plus jeunes d'entre nous qui peuvent espérer des X 73500 ou des BB 74500 ou 6000. Mais cela, je le verrai dans une vie future...

Chrezo a prouvé avec sa 140C qu'il était possible de proposer du beau matériel à prix largement contenu.
Les Picasso et future BB67000 seront sans nul doute des réussites commerciales.
Sur l'offre des BB67000, la version V5 est la plus plébiscitée ce qui prouve que du matériel plus récent intéresse les modélistes.
Et il faut quand même bien dire qu'il n'y a pas pléthore de matériels plus récent voir actuel ce qui laisse à penser qu'il y a là une voie d'avenir.
Rail 43 a prouvé qu'il était possible de proposer de superbes wagons à la bonne échelle à tarif contenu.
Et j'espère que les projets de Roger Pichon pourront se développer.
Le laiton se porte bien et a ses amateurs dont je fais partie.
Au final je trouve que le zéro se porte plutôt bien et qu'il y en a pour tout le monde et toutes les bourses.
Je ne pratique le zéro que depuis seulement une petite dizaine d'années mais je trouve que la dynamique n'est pas mauvaise et en tous cas bien plus vivante depuis une poignée d'années.
Alors soit on voit le verre à moitié vide soit...à moitié plein mais in fine le verre n'est pas vide et se rempli petit à petit depuis quelques années. Qui s'en attristera ? Moi pas !
Par contre, il est certain que si une production d'un nouveau modèle doit être envisagée, il est souhaitable, à mon humble avis, de viser une machine qui n'ait pas circulé que sur le territoire Français si l'on veut en vendre au moins 800 à 1000 exemplaires.

Je rejoins ce dernier message dans le il faut envisager de sortir du Franco Français. C'est ce qui était arrivé a mon ami regretté Georges Laurent (RGLP) qui avait découvert après sa sortie l’intérêt de ses voitures Est pour la Suisse, le Luxembourg et l'Allemagne car ces voitures avaient circulé jusque là. C'était une excellente surprise qu'il n'avait pas anticipée.

L' inter-nationalisation des modèles, c'est par ailleurs ce qui a permis à Chrezo de sortir ses premières références ; à Michael Schnellenkamp d'assurer une production suffisante pour nous offrir des produits de grande qualité à prix contenu et de contenter les modélistes de pays qui n'en espéraient pas autant. (SNCB, CFL, NS, DSB,...) ...idem Lenz avec son G4 et ses équivalents européens.

Ceci dit, petite remarque, en France, on oublie trop souvent la présence de matériel des administrations étrangères et Europ pour étoffer les compositions... (copyright - désolé, sais plus !)

Ceci dit, petite remarque, en France, on oublie trop souvent la présence de matériel des administrations étrangères et Europ pour étoffer les compositions...
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(copyright - désolé, sais plus !)
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Très juste observation ! J'adore le panachage de livrées et de couleurs liées aux matériels d'origine diverses dans une même rame
Et ce quelque soit l'époque de prédilection.

Oui, et cette remarque ne vaut pas que pour les grands triages ...
Ainsi ce couvert Oppeln portant le marquage EUROP-DB (modèle proposé par Brawa) se trouve inséré entre deux couverts Standard dont un à toit Murphy et deux plats TP, dans une ambiance de cour de gare qui fleure bon la campagne française...