Forum du Zéro

Bonjour,

La suite.....

Version 2 : Version compacte et montage entre les longerons avec caisse de résonance intégrée au châssis
J’ai modélisé à partir de mesures le « volume caisson » et modifié le support du haut-parleur qui a évolué suite aux essais de montage du haut-parleur, (décroché pour cadre de maintien, montage « en légère force », matériau :
Réalisation :
Le support haut-parleur par fraisage :
Usinage du bloc « volume caisson » en bois pour test :
(Le forum limitant à 5 fichiers images, a suivre....)

Philippe

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L’ensemble : (le support haut-parleur en PVC rouge est en version 3, et le noir en version définitive)

Les tests :

Le son est de bonne qualité, le volume est suffisant. L’élément central n’est pas perturbateur pour le son.

Après alésage du « support cylindres » au diamètre 12 mm, et surfaçage du plan de contact (la pièce d’origine étant moulée, il y a de la dépouille).

• Assemblage temporaire et essais au lock-programmer d’ESU.

Il s’est avéré que le son était plus aigu et plus « criard » que sur la forme en bois ayant servi aux essais. La solution trouvée est la boite à œufs. (Pensez à demander à Madame avant d’aller vous servir). Le tapissage intérieur sur toutes les faces a permis de retrouver un son plus grave de bonne qualité.
************************************************************************************* ************************************************************************************* Test son : Vidéo :



Comparaison du son « caisson bois » et du son « support cylindre »

Remarque : mon téléphone n’ayant pas la qualité d’un studio d’enregistrement, c’est juste une comparaison


A suivre....

Philippe

Bonjour,

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Mise en place dans la machine :
L’ensemble est assez discret, (j’aurais pu mieux faire, une prochaine fois peut-être…. C’est en forgeant que l’on devient forgeron…).


Après un montage à la « MiMo ™ », validation des essais sur la machine.

Vidéo test fonctionnement analogique :



Le décodeur Xl utilisé sur ce montage, n’est pas le décodeur final, une des prochaines étapes sera l’implantation de l’électronique (décodeur, …) dans la chaudière.

A suivre vidéo test avec décodeur.....

Philippe

Vidéo test fonctionnement DCC :


philippe

Bonjour

6. « Le jeu, c'est l'âme de la mécanique »

Je vous prépare pour la semaine prochaine un post qui risque de me faire perdre beaucoup de lecteurs, déjà que je pense qu’on peut les compter sur les doigts d’une main. S’il m’en reste 1%....

Ce 1% va sortir sa calculatrice, préparer son tableur…
Les 99% restant vont me prendre pour un « fada », « huluberlu »….

C’est vrai qu’il enfonce les portes ouvertes…… et que la solution est peut-être un peu trop simpliste

Bon Week-end

……………………………………
A suivre...
Philippe

PS907 a écrit : 25 avr. 2020, 14:38 Bonjour

6. « Le jeu, c'est l'âme de la mécanique »

Je vous prépare pour la semaine prochaine un post qui risque de me faire perdre beaucoup de lecteurs, déjà que je pense qu’on peut les compter sur les doigts d’une main. S’il m’en reste 1%....

Ce 1% va sortir sa calculatrice, préparer son tableur…
Les 99% restant vont me prendre pour un « fada », « huluberlu »….

C’est vrai qu’il enfonce les portes ouvertes…… et que la solution est peut-être un peu trop simpliste

Bon Week-end

……………………………………
A suivre...
Philippe

non non non...
mathématiquement c'est déjà impossible... habituellement on a environ 5 doigts dans une main... 1% de 5, ça fait 1/20 seulement et 1/20 d'un doigt, ne représente même pas l'os... donc même en y mettant les deux mains, il n'y a plus assez de doigts pour pouvoir taper le moindre message... donc non, je te souhaite qu'il en reste plus que tu ne m'imagines!
par contre la proportion de ceux qui auront compris et pu suivre, là c'est une autre histoire!

Bonjour


6. « Le jeu, c'est l'âme de la mécanique »

Préambule
Ce post est avant tout un petit conseil, un petit rappel, destiné aux jeunes zéroistes qui voudraient se lancer dans une aventure identique sur un modèle.
Lorsque l’on démonte un modèle, il est très impératif de faire un repérage précis des pièces, de prendre des notes claires et de faire de nombreuses photos. Cela évite quelques désagréments pour la suite.

Citation
TONNAIRE Jacques a écrit dans son livre :
La vapeur. Souvenirs d'un mécano de locomotive (1932-1950) :

« Pas un poil de jeu dans les bielles et les pistons à tel point que les roues ne voulaient plus tourner. […] Chacun avait voulu trop bien faire, trop juste. « Le jeu, c'est l'âme de la mécanique », répétaient toujours les vieux ouvriers qui se moquaient ce jour-là à la vue du coucou qui ne voulait plus bouger. »

Et s’il y a trop de jeu ??

Lors de mes essais, je me suis aperçu que cette machine « louvoyait » beaucoup trop.
Phénomène amplifié par le banc d’essai (avec ou sans roulements).

Une hypothèse : Un jeu assez important dû à l’usure (achetée chez BOUANICHE en 1983 par un parisien et ayant beaucoup circulé, je présume, sur un réseau) et à la précision de fabrication.

J’ai donc envisagé de faire un petit contrôle du jeu au niveau des boites d’essieux, n’ayant pas démonté moi-même cette machine.

Après démontage des essieux : (Les essieux étant accouplés entre eux, pas de repérage particulier) Je me suis aperçu, qu’il me manquait une tête d’appui sur un ressort central (que j’ai refait en laiton). Avec pour conséquence un ressort de travers par manque d’appui plan sur la partie haute du palier. Ensuite j’ai réalisé un contrôle des paliers et des ouvertures des longerons. Contrôle des ouvertures avec des cales étalons et contrôle des paliers (sur la zone de contact palier/longeron) au micromètre 2 touches d’extérieur « appelé aussi Palmer » avec des touches adaptées.
limité par le nombres d’images : A suivre....

Philippe

la suite ...

Résultat des mesures : J’ai aussi procédé à un contrôle des longerons: Ce qui m’a permis de quantifier que le jeu était important sur 1 palier, et moyen sur 3 autres.
Cause possible : non repérage lors du démontage et inversion des essieux 1 et 3 lors du remontage en 2011.

Je le redis, quitte à passer pour un vieux grincheux, ne pas démonter trop vite une machine, surtout si le remontage ne se fait pas dans la foulée.
(J’enfonce vraiment les portes ouvertes...)
Ne voulant pas démonter les bielles. J’ai trouvé une solution, quoiqu’imparfaite, qui fonctionne et qui me semble durable : Un ressort d’horloger de largeur < 1.5mm et d’épaisseur 0.1mm.
Coupé sur une longueur de 12mm, il est plié sous forme de L et inséré entre le longeron et le coté incriminé du palier. La longueur de 2mm sur la partie haute le maintien en place.
A suivre...

Philippe

Bonjour

... la suite

Lors de mes recherches dans le forum et sur internet, un sujet qui est trop peu abordé, voire pas du tout, est la digitalisation et l’implantation d’un décodeur dans une locomotive à vapeur en ZERO, que ce soit :

• Dans un kit ancien, ou récent (le fabriquant n’a pas prévu de digitalisation). On est en 2020, quand même.
• Ou dans une réalisation personnelle.

Ce sujet est-il « tabou » ? Trop compliqué, on laisse tomber…
« On ne veut pas divulguer ses recettes » ? Ça c’était vrai au siècle dernier.
« Le montage ne paraît pas sérieux » ? Trop fouillis, câblage à la volée…
« La solution est trop simpliste : tout dans le tender et un gros câble vers la machine ». Beaucoup de vapeurs n’ont pas de tender.
…
Mon souhait est que ce post fasse des émules.

En cette période de confinement, je viens de m’apercevoir ce matin sur le forum que cela bouge dans les chaumières, voir le post sur la grue Bondy. C’est super….. Nous allons peut-être voir surgir « un projet commun forum»…. Avec plein de solutions…..

Bon revenons à nos moutons :

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7. L’implantation du décodeur.

Le travail que je présente est en cours de réalisation, et à ce stade les solutions envisagées ne sont pas forcément les meilleures et les plus performantes. Je compte sur votre expérience pour me donner des conseils pertinents.

Le lest prenant un volume très important dans la chaudière, il ne reste pas beaucoup de place pour le décodeur ESU L envisagé avec son réservoir d’énergie séparé. La machine doit pouvoir « tirer » une rame sans problèmes.

Il est prévu de pouvoir le sortir par la boite à fumée (diamètre de passage 30mm) pour intervention. (Diamètre de passage 30mm.)

Le châssis de cette locomotive étant à une polarité. Il faudra veiller à une bonne isolation de l’électronique afin d’éviter un court-circuit et de « cramer » le décodeur. a. Le lest

Afin d’éviter de dégrader la chaudière lors des différents essais d’encombrement, d’isolement
(Le lest d’origine pesant quand même 675g. sur la balance).
J’ai modélisé ce lest et je l’ai reproduit en bois véritable. Le « faux lest » ne faisant plus que 42g.

Autre avantage du « faux lest » :
• Permettre de faire des essais, découpes, perçages, etc… sans conséquences sur le lest d’origine. Celui-ci ne sera modifié qu’au dernier moment.
• Vérifier par pesée et rapport de poids que la masse finale soit suffisante. (ce que l’on peut aussi faire à partir de la modélisation, sous SW, par calculs informatiques).
Usinage du « faux lest »:
Afin de faire différents essais de positionnement et de montage, j’ai modélisé la chaudière et le décodeur (sous forme simplifiée).

A suivre.....
Philippe

Passionnant et richement illustré :

NB : mon père connaissait une variante de ta citation : l'huile est l'âme de la mécanique ?!?