Forum du Zéro

BERTHELEMY a écrit : 22 avr. 2020, 06:27 C'est quoi une 58 ?
Avec le cylindre intérieur très incliné et le tiroir correspondant horizontal, elles devaient avoir une "voix" bien à elles...

Ça, 58 en version AL, une G12, en SNCF, une 150C.
Tout pareil sauf l'échappement, trèfle PLM et Bourge pour d'autres (Est). Ça peu jouer sur le son, mais........qui les a connues ? Ça ou rien ! Et puis, c'est très loin dans les projets de reprise !

Pour l'autre problème, je n'ai pas trouvé d'autre solution que de construire la bielle à peu près comme la vraie...
J'en ai profité pour usiner les coussinets en bronze,ça devrait limiter l'usure.
Perçage d'au moins un coussinet après montage, bien entendu.
J'essaie ici d'être bref et de n'évoquer que les problèmes les plus intéressants, mais je suis bien sûr à disposition pour toute autre question.

Je signale au passage qu'il existe dans Histoire d'O une série d'articles de Jean Claude Ragot surtout, sur la fabrication des essieux coudés, des dômes et sablières, sur le rainurage des bielles... et j'en passe. Pas mal d'anciens les ont, il va falloir envisager de pouvoir les transmettre aux nouveaux qui seraient intéressés, cela pose quelques problèmes d'ordre pratique...

Sublime !

Double Dabeg a écrit : 22 avr. 2020, 07:06

BERTHELEMY a écrit : 22 avr. 2020, 06:27 C'est quoi une 58 ?
Avec le cylindre intérieur très incliné et le tiroir correspondant horizontal, elles devaient avoir une "voix" bien à elles...

Ça, 58 en version AL, une G12, en SNCF, une 150C.
Tout pareil sauf l'échappement, trèfle PLM et Bourge pour d'autres (Est). Ça peu jouer sur le son, mais........qui les a connues ? Ça ou rien ! Et puis, c'est très loin dans les projets de reprise !

Ok, je vois, c'est juste l'immatriculation AL que je n'ai pas en tête. Toutes ces bécanes étaient très proches techniquement, le son devrait aller...
Merci.

François D a écrit : 22 avr. 2020, 07:18Sublime !

Je peux te retourner le "sublime" pour St Maxime !!
(Faut être patient avec moi, je suis loin d'avoir parcouru le forum et d'avoir fait le lien entre les œuvres et leurs auteurs...).
Le "Mille-pattes" m'y apporte un air du pays (tourangeau, pas breton !), mais d'où vient ce modèle ?
Patines admirables, elles aussi...

BERTHELEMY a écrit : 22 avr. 2020, 08:37

François D a écrit : 22 avr. 2020, 07:18Sublime !

Je peux te retourner le "sublime" pour St Maxime !!
(Faut être patient avec moi, je suis loin d'avoir parcouru le forum et d'avoir fait le lien entre les œuvres et leurs auteurs...).
Le "Mille-pattes" m'y apporte un air du pays (tourangeau, pas breton !), mais d'où vient ce modèle ?
Patines admirables, elles aussi...

Bonjour,

Le mille pattes est une extrapolation de Thierry Magrou d'un kit amorcé par le défunt JCR (Jean Claude Ribot).
Je suis le donneur d'ordre du premier exemplaire duquel a découlé une toute petite série. A ma connaissance il y en a aujourd'hui 8 de construites, toutes "un peu" différentes (mais conformes à l'original) c'est à dire plus ou moins abouties selon la volonté de l'acquéreur, le budget consacré. Pour ce qui est de celle en photo, la 1107, il n'y avait "no limits" notamment dans l'aménagement de cabine. Elle a une très forte démultiplication pour coller à la réalité de l'engin et évoluer tout en douceur à très basse vitesse, ce qu'elle a fait inlassablement à Meursault sans le moindre souci.
Elle est motorisée comme la vraie, l'essieu central étant entrainé et donc moteur via les bielles.
Que François me pardonne pour la photo que je mets ci dessous et qui lui appartient.
J'espère ne pas me faire définitivement excommunier de ce forum, moi qui apparemment sens le soufre

"Soufre" Joël
Avec deux "f" c'est souffre-douleur... mais ça te va bien aussi

Bon, voici la grande sœur du mille-pattes, la CC 1109 tourangelle qui rappellera sa jeunesse à Daniel

coucou

le proto JCR : Philippe

Merci à tous, je crois d'ailleurs que j'en avais vu une (de Thierry) à Chartres...
Puisque le superlatif est de rigueur, encore du sublime, mais c'est toujours le cas avec lui !
Effectivement, j'ai très souvent vu ces bécanes tricoter de leurs petites papattes à St Pierre !

Bon, ici aussi on en revient au sujet... On va essayer de mieux s'y tenir !

Les supports de distribution sont fabriqués en encastrant et soudant une plaque de laiton de 1 (peut-être 1,5) mm dans une plaque de maillechort de 0,5, elle même encastrée dans une plaque épaisse extérieure. Les plaques épaisses sont ensuite percées, fraisées, limées jusqu'à n'en laisser que les bordures, procédé classique je crois.
Ces pièces sont fausses : en réalité la bordure du trou, côté châssis, n'est pas verticale mais incurvée, c'est plus esthétique. Je ne suis pas sûr d'avoir le courage de les refaire. "Ça ne se voit guère quand la machine est sur les rails", là je suis pris en flagrant délit de contradiction. Tant pis !
Les tiges de piston sont en acier de 1,6 ou 1,7. Les crosses sont fermées à l'arrière par une simple plaque de 0,5 sur laquelle est soudé l'axe de la petite tête. La plaque est positionnée par des pions et maintenue par l'écrou central. Sauf erreur, il y a une bague entre l'axe et le trou de la crosse, en cas d'usure ultérieure.
Pour moi, le point le plus délicat est toujours le guide de tige de tiroir ou ici de bielle de commande des soupapes. Celui-ci m'a donné beaucoup de fil à retordre !
Les ensembles cylindre + support de distribution sont indépendants de chaque côté du châssis. Le cylindre est positionné par pions et vissé au châssis, la partie mince du support à l'arrière simplement encastrée dans un "T" à âme double fixé au châssis, c'est bien visible sur la photo du bas.
Je suis très satisfait du procédé, inauguré sur la Pacific JCR (ça fait un bail !), aussi employé sur les 130.

(à suivre...)