Mickeymaus a écrit : 03 août 2023, 17:34
On se dirige en effet vers cette solution.[...] La 1ère chose à faire dans le cadre d'une procédure amiable et/ou judiciaire est de lui envoyer un recommandé demandant le remboursement des sommes perçues.
le conseil est bon

Car quoiqu'on veuille faire par la suite, cette démarche sera, bien sur, indispensable, dans le cas qui nous occupe
Mais, pardon de le dire encore une fois
(je sais, c'est "casse-pieds" !), mais notre "droit" est ainsi fait qu'il n'en suffira pas peut-être pas
"d'envoyer [simplement] un recommandé demandant le remboursement des sommes perçues" si l'on
"se dirige en effet vers cette solution", laquelle serait donc d'ordre judicaire "ordinaire" si l'on suit bien l'idée...
Et cela, d'abord, parce que depuis une paire d'années, notre
code de procédure civile empêche de s'adresser à un tribunal pour réclamer moins de 5000€ , si on n'a pas d'abord essayé de chercher un accord "à l'amiable" avec la personne concernée
(il y a, bien sur, des exceptions dont celle tenant à l'urgence...mais ce serait trop compliqué d'en parler ...)
Mais aussi et surtout, parce qu'il est vain de croire qu'une simple lettre et encore moins un simple message électronique, permettra d'obtenir ce que l'on cherche, à savoir la résolution en justice du contrat et le remboursement qui irait avec.
C'est le genre de choses, en effet, qui ne se peut obtenir qu'en faisant figurer dans le corps de la lettre en question, les mots "
mise en demeure", en précisant juste après ce qu'on veut
(en l'occurrence la livraison d'une CC 72000 miniature ou le remboursement des sommes versées, du fait d'un contrat qu'on estime "résolu").
Et cela tombe bien, parce que cette mise en demeure est généralement considérée comme une tentative irréfutable de mener des
"diligences [...] en vue d'une résolution amiable du litige", au sens de
cet article (§ 5).
Bref, "d'une pierre deux coups"...
Des modèles de mise ne demeure fleurissant partout sur "oueb", je n'en donnerai pas de modèle, de crainte de "me faire taper sur les doigts" par notre Modo.
Mais, c'est assez facile à écrire, pour peu qu'on prenne la précaution de dire

qui on est, à qui on écrit, et pourquoi on le fait. Ce qui, dans ce dernier cas, oblige donc à rappeler "ce qui s'est passé" et qu'on a donc, par exemple, "souscrit" à une offre visant à livrer une CC 72000 à l'échelle "zéro" à prix préférentiel
(en précisant, bien sur, la date de la souscription); et qu'on a accompagné l'envoi du "'bulletin de souscription" d'un paiement, par chèque ou virement du montant demandé
(le fait que le chèque n'ait pas été présenté à l'encaissement est sans importance et n'a pas à être évoqué, au moins à ce stade).
Et il faut aussi, naturellement, choisir ce que l'on veut, à savoir la livraison de la machine (si on a encore de l'espoir!), ou la rupture du contrat de souscription (
sachant que celui-ci demeure valide tant qu'il n'a pas été résolu amiablement ou judiciairement), avec demande de remboursement des sommes versées ou de restitution du chèque, selon le cas.
Sans oublier, bien entendu, d'écrire en toutes lettres que la lettre vaut "mise en demeure" de faire ce qui est demandé, dans un délai que l'on pourra fixer de 8 à 15 jours. Ni, bien sur, d'indiquer la "loi" dont on se réclame, laquelle est pour tout le monde, dans notre cas, l'article
1344 et l'article
1231 du code civil
(la simple mention du numéro de ces textes suffit).
(mais il n'est pas forcément indispensable d'indiquer dans la lettre, que des poursuites judiciaires seront menées, à défaut de réponse ou de suite, ni de préciser absolument lesquelles, étant dit d'ailleurs, qu'on ne peut pas le savoir avant d'avoir reçu la réponse ou la "non-réponse" du mis en demeure).
Je ne cache d'ailleurs pas qu'au vu des circonstances et du "silence têtu" de l'adversaire, il sera sans doute vain, à mon avis, d'espérer porter l'affaire devant un tribunal "civil" au travers d'une action "collective". Parce que même si les tribunaux de Bourg en Bresse jugent dans des délais "raisonnables"
(par rapport à d'autres), il s'en faudra quand même de quelques mois, et c'est...long, eu égard à ce qu'on peut supposer, encore une fois de la réalité financière chez LTMF.
Car celle-ci fait quand même assez bien penser à celle d'une boutique des environs de Versailles, il y a quelques années, et qui s'était terminée devant un autre juge...
Mais on n'en est encore pas là : déjà mettre en demeure... On verra après.
Peut-être l'on sentira alors le "vent du boulet" du côté du département de l'Ain, puisqu'on nous dit que ce qui s'écrit ici y est lu
(à prendre comme une dernière invitation à venir "dire les choses" en vue de la recherche d'une "solution" toujours possible. Et en disant cela, je ne crois pas au Père Noël, mais j'offre une dernière chance...
).