Forum du Zéro

La suite d'hier soir, les coulisses donc.

Le taquet est constitué d'un axe transversal fixé aux poutrelles présentes sous les rails.
Sur cet axe, est enfilé un tube portant le taquet lui même, ce qui permet la rotation de celui-ci. Cependant cette rotation est limitée à 1/4 de tour permettant seulement le passage de la position horizontale, à la position verticale, par un petit arrêt en fil de laiton.
Enfin, sur un coté du tube support du taquet, est enroulé une cordelette permettant, quand on la tire, de faire pivoter ce tube.
Cette cordelette traverse ensuite le mur latéral de la trémie et guidée par un tube, ressort en façade du module, où elle est à la disposition de l'opérateur: on tire sur la ficelle, et le tube tourne autour de son axe, relevant le taquet. Difficile de faire plus simple!
Le retour du taquet à sa position de repos, se fait par gravité: le taquet est lesté par un morceau de plomb, l'impulsion donnée par l'essieu de wagon qui refoule, suffit à le faire redescendre.

Enfin, une photo du dessous du wagon: la trappe coulisse longitudinalement, et une cornière solidaire de la trappe vient prendre appui sur le taquet, permettant le glissement.
Voilà, c'est tout!

Simple mais efficace. KISS comme ils disent Outre Manche.


PS: As-tu essayé de refermer la trappe avec de petits aimants?

Tu sais bien que j'aime les choses simples!

Utiliser des micro-aimants pour manœuvrer la trappe? C'est à dire? Peux-tu développer?

La trémie et son dispositif étant opérationnelle, il faut penser maintenant à la sécurité du personnel.
Les abords ont donc été équipés de passerelles longitudinales et d'une rambarde afin d'éviter toute chute!
To be continued!

Les picards ont du talent !

Merci Michel, et bienvenue sur le Forum!
C'est vrai que les Picards ont du talent, mais tu verras au hasard des fils que des gens talentueux, il y en a des tas sur ce Forum

Nouveau chapitre.

La Compagnie des Houillères de Villers vient de décider de se doter de nouveaux wagons destinés à assurer le brouettage entre ses différents sites, et en particulier entre le carreau de la fosse du Colvert et le port fluvial.
Mais pas question pour autant d'acheter des wagons neufs pour effectuer ces taches ingrates!
Les ateliers de la compagnies ont donc été mis à contribution pour modifier d'anciens tombereaux d'origine britannique en les équipant pour un chargement et un déchargement par gravité.
Exit donc la caisse d'origine, avec la construction sur mesure de superstructures plus adaptées.

Voyons donc quelques moments significatifs de cette reconstruction...
à suivre...

Un joli puzzle!!!

C'est pas un puzzle, c'est un auto-kit!

La suite.
La construction de la caisse est terminée, elle va pouvoir passer à l'atelier peinture.
Reste le châssis... dans un prochain épisode, je n'ai pas tout ce qu'il me faut sous la main, j'attends une livraison.
A suivre donc...