Forum du Zéro

Comme on peut le voir sur les dessins ci-dessus, l'ensemble du dispositif est logé entre deux tôles (de 0,16 mm à l'échelle, faut adapter...) espacées,, sur le modèle, de 4 mm. La bride du ressort coulisse entre deux glissières dont l'une comporte une butée, et ses extrémités butent sur deux petits caissons percés pour recevoir les axes de l'attelage de secours. Ce qui donne ceci :

: Le ressort de gauche repose sur sa glissière supérieure.
En bas, les pièces des glissières, prévues aussi pour l'attelage arrière.

: En bas, les pièces des deux autres caissons.

: Ensemble d'un des attelages.

Yapuka fabriquer la tôlerie autour de ces bidules, tôles horizontales et traverse, sans oublier de prévoir les fixations des rotules, conduites de frein et de chauffage... et aussi modifier les attelages sur lesquels je m'étais trop avancé. Mais les pièces récupérées resserviront.

(à suivre...)

Pfouuu ,

quel boulot ! j'admire (et surtout le gabarit de montage des ressorts - même si il est en alu)

nous revoila aux meilleurs moments d'histoire d'O encore bravo de nous faire rêver devant ces merveilles
dom

Suite en images :

: Vue de dessus de la tôle inférieure ; à gauche, la tôle supérieure à l'envers. Les attelages de secours ne sont pas ici des chaînes... Dommage que le ressort n'en soit pas vraiment un ! L'attelage est entièrement refait, sauf la manille d'extrémité et sa noix.

: Tôle inférieure vue de dessous, faut que je fasse les supports de rotules avant montage définitif. Noter la possibilité (plutôt théorique) de démontage de l'attelage. En bas, les pièces abandonnées, mais qui resserviront, avec tiges filetées et noix KZ, pas à gauche.

: Usinage de l'espèce d' "écrou" de serrage de l'attelage. Mieux avec une fraise scie de petit diamètre.

Enfin la très intéressante photo de l'arrière d'une de ces 030 à marchandises dont certaines ont été transformées en 130-D, qui explique sans doute pourquoi je m'étais imprudemment avancé dans la fabrication de ces attelages.
Noter aussi le chronotachymètre Hausshaelter, la brosse crocodile et la porte de foyer autoclave, tout ceci équipant une machine âgée déjà de plus de 70 ans au moment de la photo, car c'est une de la première sous série de 1863... Celles transformées en 130-D dataient de 1876 - 1886.

: Photo Vilain, of course...

(à suivre...)

Waouh ! quel boulot sur ces attelages.

Pour l'usinage de tes écrous, connais tu ces aides "gain de temps" ? Ce sont des blocs carrés et hexagonaux, prévus pour recevoir directement des pinces, et qui peuvent s'utiliser soit verticalement, soit horizontalement dans l'étau de la fraiseuse. Ca permet d'obtenir directement les divisions par 2,3,4 et 6. Et également, évidemment de tenir une pièce ronde pour un usinage.

Celles-ci sont prévues pour des pinces 5C, mais existent également pour les pinces ER. Ca répond très facilement et rapidement à beaucoup de mes besoins de division, sans avoir à démonter l'étau, monter le diviseur, le dégauchir, ...

Pas vu de tels objets jusqu'à présent, mais ça paraît pratique, en effet, merci.

Ensuite, on referme les boîtes...

On prépare des pièces destinées aux rotules, d'après les plans, mais qui ne serviront sans doute pas, car je n'en ai trouvé trace sur aucune photo. Du boulot pour rien !

Et après quelques travaux de tôlerie sans grand intérêt, on monte l'ensemble :

: A gauche, version primitive avec attelages de secours rigides, à droite version définitive avec les classiques chaînes.

D'accord, on voit les fâcheux paliers de la suspension flexich..., mais quand il y aura les marchepieds, les rotules, les conduites de frein et la conduite de chauffage...
Le rivetage de la traverse est semi arbitraire, en l'absence de plan. J'aurais sans doute dû mettre par endroits des boulons (vrais ou faux), mais je ne sais pas exactement où, alors mon côté Scrooge Mc Duck a prévalu... De plus, la plupart de ces rivets sont cosmétiques, à cause de la surépaisseur à donner aux tôles.

Ce qui donne ceci :

La tôle horizontale (plus les deux verticales pas encore aux dimensions), correspondant à l'ancien plancher avant transformation, est soudée au châssis. La traverse soudée au caisson d'attelage vient s'encastrer par l'avant et se visser dessous, je préfère que le caisson, avec ses pièces mobiles, reste démontable. Tout ce qui se trouve au dessus de ceci fera partie de la caisse du tender.
L'attelage de secours sera certainement très difficile à installer quand le haut du tender sera ajouté... pas grave, on peut s'en passer en usage courant !

: En fait, j'aurais dû enlever un carré dans les angles arrières de la tôle horizontale... mais c'est trop beau comme ça pour fixer les tuyaux conduisant aux rotules ! La caisse à eau déborde, vers l'avant, du plancher qui la supporte, jusqu'aux tôles verticales ou presque.