Forum du Zéro

C'est bien ce que je disais plus haut,les traverses ont toutes la meme épaisseur soit 150 mm,le nivellement de l'appareil est fait au montage sur le terrain

parsifal a écrit : 01 oct. 2020, 18:59 Bonsoir Fabrice,
C'est relativement simple,il suffit de jouer sur le focus. Avec ma machine c'est simple à réaliser avec les autres je ne sais pas.

Donc, tu confirmes que le sabotage est fait par découpe laser et non par fraisage.

Je rappelle que chez nous, dans les années 50/60, l'inclinaison au 1/20 est donnée par l'inclinaison de l'âme des rails, ou du sommet des lames... En O, on peut tranquillement faire l'impasse et avoir des rails verticaux ! J'ai saboté mes traverses à la fraiseuse (à main levée, peut être pas très raisonnable !) pour loger pointe de cœur et coussinets glissières, en fait il aurait fallu fraiser l'ensemble des bois correspondants.
Peut-être plus simple avec du tilleul qu'avec du MDF ?

Bonsoir à tous,
Et
Je vais faire des tests demain après-midi. Suivant les résultats (qualité et coût), je ferai ou non des compromis.
Car pour rappel, l'idée est d'obtenir un branchement réaliste à prix raisonnable.
A suivre...
Fabrice

Je ne confirme pas que les sabotages sont réalisés au laser mais ceux que j'ai réalisés m'ont donné entière satisfaction.
Les appareils de Fançois D ont été réalisés ainsi et je n'ai pas eu de retours négatifs.
Bonne soirée et bonne nuit à tous.

Re-Bonsoir à tous,

J'attends avec impatience tes tests de demain Fabrice. Pour ma part, et pour répondre à Parsifal, les appareils de voie et la voie que j'ai réalisé en H0 et en 0 ne m'ont pas donné satisfaction... je suis peut-être "pinailleur", mais en posant un réglet métallique sur le champignon, je vois l'ondulation du rail dû au sabotage... mais après, chacun voit l'utilisation qu'il veut en faire.
Personnellement, j'aime l'approche de Fabrice. Nul besoin pour moi maintenant d'avoir des branchements et de la voie parfaite relatant la réalité... les compromis sont nécessaires et quand je vois le résultat obtenu par Fabrice, que ce soit actuellement ou avec la Rue d'Abbeville, je me dis que je me suis fait chier pour rien... c'est beau et ça roule... et c'est le principal.
Pour amener un élément supplémentaire aux propos de Berthelemy D. le rail posé au 1/20 (comme au 1/40 d'ailleurs) vient de la forme de la selle pour les traverses en bois et de la forme de la traverse pour celles en béton. Nous posons une semelle en caoutchouc sous le patin et ensuite des attaches élastiques ou NABLA principalement.
Pour finir, mais difficile ou irréalisable pour le commun des mortels en modélisme, les nouveaux appareils de voie posés sur les lignes principales font appel à des coussinets de glissement rehaussés à l'intérieur sous les lames mobiles. Ces dernières ont une forme spéciale avec un patin rehaussé (voir les photos ci-dessous d'un appareil de voie Ferro-Suisse en 0m). Cela permet de guider les rails extérieurs uniquement dans le sens longitudinal (donc de la voie) sans interférer sur la dilatation du rail en lui-même. D'ailleurs, la SNCF et les CFF nous demandes de poser les rails et les appareils de voie à une température ambiante de 20°C environ. Des trains de travaux comme le BOA par exemple sert à cela. Ils utilisent une série de fours à induction (projet réalisé en son temps par mon bureau et mon client). A savoir pour l'anecdote, la formule de calcul de la dilatation est la suivante: 10 microns/mètre linéaire/degré Celsius... donc pour une longueur de 100 mètres dont la température ambiante peut varier de -20°C à 60°C en plein soleil, un rail peut bouger de: 10x100x80=80'000 microns, soit 80mm au total!!!... c'est pour cela que les FS (Italie) peignent les flancs des rails en blanc...
Bonne nuit à tous
Philippe

parsifal a écrit : 01 oct. 2020, 22:59 Je ne confirme pas que les sabotages sont réalisés au laser mais ceux que j'ai réalisés m'ont donné entière satisfaction.
Les appareils de Fançois D ont été réalisés ainsi et je n'ai pas eu de retours négatifs.
Bonne soirée et bonne nuit à tous.

... voire même que des éloges !

C'est une discussion passionnante mais il faudrait la basculer sur un fil ad hoc pour ne pas polluer le travail de Fabrice.

Revoilà le branchement de St Germain du Puy : pas de sabotage sous les coussinets-glissières (photos précédentes), ni sous le cœur et les supports de contre-rail... mais au niveau de ce dernier le rail extérieur est monté sur selles.


Qui a dit que le contre-rail "ne devait, en aucun cas, dépasser le niveau du rail" ? Le MOROP bien sûr. La SNCF est un mauvais élève !
C'est pourtant ce genre de détail, qui ne coûte pas cher, qui ajoute beaucoup au réalisme (même si sa perception demeure inconsciente).
Evidemment, ça complique le nettoyage (le beurre et l'argent du beurre, toujours...). J'ai dû en tenir compte en construisant un wagon nettoyeur, j'en parlerai peut-être un de ces jours, mais ce n'est pas le lieu ici.

François D a écrit : 02 oct. 2020, 06:50C'est une discussion passionnante mais il faudrait la basculer sur un fil ad hoc pour ne pas polluer le travail de Fabrice.

Il me semble, pourtant, que ces avis restent dans le périmètre du titre de ce sujet : " Comment construire sa voie et ses appareils de voie".

OK donc on continue ici.