Forum du Zéro

Non mais moi j'en suis resté à la 1ère photo !

Bogie dit "alsacien", à suspensions indépendantes et rappel par ressort à volutes (en vrai), le même que sur les pacific sauf le renforcement des ressorts de suspension et des longerons par des plaques fixées par des rivets à tête fraisée, d'où disparition des têtes de rivets derrière les roues.
Sur le modèle, suspension à deux étages, ressort concentrique au pivot pour charger le bogie et suspension de chaque boîte par de la corde à piano enfilée dans un tube (voir photos). On peut ainsi espérer que les quatre roues portent sur le rail.
J'ai appris à mes dépends que la première qualité d'un dispositif de rappel, à notre échelle, est de ne pas contrarier le déplacement du bogie.J'ai vainement essayé de faire fonctionner un dispositif analogue constitué de caissons photogravés sur la 242-TC AMJL, déraillement assuré ! J'ai fini par jeter l'éponge : les bogies se baladent librement, et ça marche... Si quelqu'un y est parvenu, j'aimerais qu'il m'explique comment !
Sur ce bogie ci, avec des pièces usinées et des ressorts suffisamment souples, ça roule. Quant à l'efficacité du système pour guider la machine en courbe, je ne vois pas comment la mesurer... Disons que c'est intellectuellement satisfaisant...
Dessous, le démontage s'avérant inutile, les têtes de vis ont été noyées dans de l'Araldite. Le bogie est fixé par une goupille conique, dispositif aussi utile que peu répandu apparemment (voir dans "Trucs et astuces").

Bonjour,
Ce boulot
Au top les ressort à lames représentés en charge
jp

on retrouve le bon temps d'histoire d'O
Super ça me change des Z1300
Dom

Rien de bien original là dedans, si ce n'est une erreur fatale dont je me mords encore les doigts ! Savoir les longerons en laiton de 1,5...
Sans doute pour utiliser une plaque déjà approvisionnée (Uncle Scrooge !), peut-être aussi sous l'influence du châssis de la Pacific JCR et parce que les rainures des boîtes KZ sont de 1,5... Alors que j'avais déjà construit la 030-TC avec un châssis de 1...
Sinon, fraisage, cintrage (tellement plus facile en 1,5 !!), perçage, montage avec entretoises provisoires...
L'avant est conçu pour s'emboîter dans la pièce photogravée JCR représentant la traverse AV, les flancs de châssis en avant des cylindres HP et la partie inclinée du tablier. La pente ce cette dernière est - bien entendu ! - différente sur la 240 et sur la 231 mais ce n'est pas trop difficile à adapter.
Les quatre ressorts, étant reliés par balanciers, comptent pour un unique point de suspension (voir 130-D/E).

J'ajoute, pour donner un peu de consistance, les supports du tablier et des pompes ACFI et W12.
Les boulons/écrous M 0,7 en laiton sont certes agréable à l’œil, mais ils ont de graves inconvénients :
- ils ne supportent que très peu de montages/ démontages avant d'être inopérants
- pire, ceux photographiés ici, malgré taraudage du châssis et contre écrous, et bien qu'ils ne supportent aucune charge, se sont en quelques années dessérés...
Bref, ils ne sont vraiment utilisables que pour des fixations définitives, et avec du frein-filet.
Et, autre "avantage" du châssis en 1,5, mieux vaut élargir partiellement le trou de 0,6 à 0,7 avant de tarauder, pour assurer longue vie au taraud...

Ces écrous et vis de 0,7 du "commerce" sont sous dimensionné, sur le plat de 1 de l'écrou et vis , et du filetage de la vis. A mon époque de bricolage "intensif" en 0, je refaisait les vis en maillechort de 0,7 avec un écrou pour la tête et ça allait beaucoup mieux. Mais je m'étais refait une clef 6 pans ajustée à ces plats de 1.
Le top de l'efficacité c'est de se faire écrous et vis totallement. Il ne faut pas à avoir a en faire beaucoup, mais uniquement pour les boulons payants un rôle mécanique et c'est (presque) supportable !

Effectivement, les clefs "à pipe" du commerce ne sont pas très efficaces. Je me suis bricolé une clef plate de 1 dans l'extrémité inutilisée d'une clef plate de 1,5 "Knupfer" (L'Octant). Nettement mieux.
Les tarauds de 0,7 sont assez efficaces, ne pas trop les enfoncer vu le sous dimensionnement des vis.
Par contre, je n'ai jamais eu beaucoup de succès avec la filière associée (peut-être est-ce un cas d'espèce ?).
Il y a des alternatives, on en reparlera...

On ne va pas insister sur les entretoises, le principe est le même que sur les 130-D/E (voir fil correspondant). On les apercevra au hasard des photos.
Pour la Pacific, je n'avais pas osé m'aventurer loin dans ce domaine, mais j'avais fait quelques progrès depuis, avec en particulier la 242-TC AMJL et son essieu coudé en Z (un cauchemar, non à usiner, mais à aligner ensuite). Mais les mouvements intérieurs, sur les PLM récentes, ne comportent que les leviers d'avance. Ici, c'est le grand jeu, avec les deux distributions indépendantes.
On verra aussi les dommages collatéraux dus à l'insuffisance de place entre les longerons.

Ingrédients :
1) un essieu coudé auto-équilibré en 9 parties (en fait, c'est le plus simple à fabriquer). Les flasques datent du siècle précédent, elles ont été faites avec celles de la Pacific, avec un rayon de manivelle commun de 7,5 mm (il aurait fallu 7,9 pour la Pacific), découpées dans du laiton de 2 mm.
Plus les flasques d'excentriques, le diamètre de l'essieu KZ (6 mm) réduit quelque peu leur rayon de manivelle...
Et les colliers et bielles d'excentrique, assemblés avec du M 0,7 (collier taraudé, plus contre écrou, plus frein filet). En cas de démontage - pas nécessaire j'espère - faudra changer la visserie.
2) une paire de bielles BP, avec crosses et tiges de piston. Les grosses têtes sont assemblées par goupilles coniques, voir fil de ce nom dans "Trucs et astuces".
3) les coulisses et leurs axes (encore des goupilles coniques pour l'assemblage)

Ce type de coulisse est spécifique au P.O. Les Pacific Etat, que je croyais un temps à peu près identiques, ont des coulisses BP plus classiquement disposées dans le plan de leurs bielles.
Et là, horreur ! j'ai dû me résoudre à couper le montant vertical central de l'entretoise sur laquelle sont fixées les coulisses. Il eût été possible de gagner 1 mm en largeur avec des longerons de 1 mm, un autre avec des flasques de 1,5 mm (mais elles auraient été un peu minces). La seule vraie solution, c'est le Proto 43,5.
(suite sous peu...)

4) un bloc cylindres BP, vissé entre les longerons, portant les glissières et le pivot de bogie.

5) le petit mouvement

6) l'arbre de relevage BP et son contrepoids (encore des goupilles coniques). Et plein de "petites goupilles" sur les divers axes.
Placer le tout dans le shaker, secouer et hop !